ALERTE SUR UN SCANDALE SANITAIRE : LES BENZODIAZEPINES ET LEUR PRESCRIPTION INCONTROLEE
pétition : NOUS AVONS BESOIN DE VOS SIGNATURES, MERCI !
pétition : NOUS AVONS BESOIN DE VOS SIGNATURES, MERCI !
Note : le problème est quasi le même avec les antidépresseurs.
STOP AUX NEGATIONNISME MEDICAL!!
Mais elle est maintenant considéré comme épileptique, et a un traitement à vie contre l’épilepsie et évidement «
Ils font passer les effets secondaires des médicaments ou de sevrage, pour une nouvelle maladie ou une aggravation de la maladie initiale
« Avec les médicaments psychotropes, les médecins créé la maladie faussement diagnostiquée »
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Les conseils obtenus à partir dans ce blog ne devront pas être substituées aux conseils d’un médecin qui est bien informé concernant ces thèmes (il n’y en a pas encore en France…). Toutes les informations obtenuent ici seront employées à vos propres risques.Afin d’être en conformité avec la loi française : Nous vous signalons que vous ne devez tenir aucun compte de tout ce qui est dit dans ce site. En cas de maladie, vous devez consulter un médecin et vous conformer à ses prescriptions
70% des sevrages ce passent assez bien si ils sont effectués selon les méthodes Ashton ou Peart. En aucun cas ils ne faut suivre la méthode employée par les médecins français, beaucoup trop rapide. Cela concerne : havlane®, seresta®, tranxène®, lysanxia®, mogadon®, nordaz® valium®, temesta®, lexomil®, urbanyl®, veratran®, xanax® noctamide®, normison®, nuctalon®, rohypnol®, halcion®, rivotril®, victan®…et drogues Z imovane® stilnox® et autres…et assimilés, lyrica, neurontin, baclofène, atarax, équanil, stresam… IMPORTANT : « Le mode d’action des antidépresseurs est complètement différent de celle des benzodiazépines et donc ils sont généralement inefficaces à atténuer les effets des benzodiazépines. lors d’un sevrage » : NE TOUCHEZ PAS AUX ANTIDEPRESSEURS !
havlane®, seresta®, tranxène®, lysanxia®, mogadon®, nordaz® valium®, temesta®, lexomil®, urbanyl®, veratran®, xanax® noctamide®, normison®, nuctalon®, rohypnol®, halcion®, rivotril®, victan®…et drogues Z imovane® stilnox® et autres…
Comme indiqué dans cette vidéo, le sevrage de l’alcool ou de l’héroïne, donc des benzodiazépines également (non mentionné), peut engendrer un syndrome sérotoninergique potentiellement mortel.
Syndrome sérotoninergique
« potentiellement mortel »
Les médicaments et drogues qui causent un syndrome sérotoninergique
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AVERTISSEMENT 5-HTP: DANGEREUX, PEUT CAUSER LE SYNDROME SÉROTONINERGIQUE, LES MALADIES CARDIAQUES ET LA MORT
Attention au NEGATIONNISME DES MEDECINS !
« L’intoxication aiguë est caractérisée par une hyperactivité, un état confusionnel, une angoisse, des hallucinations, une agressivité et un syndrome sérotoninergique (délires, augmentation de la température corporelle, défaillance cardio-respiratoire) »
Sevrage : « on va avoir tous les effets excitateurs qui vont être révélés »
L’insomnie est un symptôme quasi systématique du sevrage aux benzodiazépines. Mais, certaines victimes deviennent hypersensibles à la sérotonine, ce qui aggrave les symptômes, dans ce cas, attention aux médicaments sérotoninergiques, à l’alimentation et aux compléments alimentaires contenant du tryptophane (précurseur de la sérotonine).
Extrait de : Insomnie chronique sur ordonnances
Attention au syndrome sérotoninergique !
Sommeil (sauvegarde) : « La sérotonine est un neurotransmetteur sécrété par le cerveau pour maintenir la phase d’éveil. Elle joue aussi un rôle important dans l’endormissement. En effet, la diminution du taux de sérotonine contribue à atteindre la phase de somnolence, juste avant le sommeil. »
Les antidépresseurs et les ISRS détruisent votre sommeil : Il est bien établi que le sommeil complet et rafraîchissant est essentiel à l’humeur globale et à la réduction des symptômes de dépression. Et pourtant, on sait aussi comment les antidépresseurs tels que le Prozac réduisent la qualité du sommeil. Si on vous a déjà prescrit un antidépresseur, posez-vous cette question : le médecin ou le pharmacien vous a-t-il déjà mentionné que le médicament que vous étiez sur le point de prendre est connu pour supprimer le REM réparateur? non? Lisez la suite.
Insomnie chronique : Les antidépresseurs inhibent le sommeil paradoxal et allongent sa latence de survenue
L’AUGMENTATION DE LA SEROTONINE EST LE PROBLÈME, PAS LA SOLUTION
CBD : Ce stupéfiant n’est pas classé comme stupéfiant : « La recherche a révélé que le CBD est un «inhibiteur puissant» de deux enzymes (CYP3A4 et CYP2D6) qui affectent de nombreux médicaments courants. »
15 aliments riches en tryptophane
Cent grammes de noix par exemple contient à peu près 318 mg de tryptophane
La sérotonine, connue pour agir en tant que stabilisateur de l’humeur, n’est pas présente dans les aliments. C’est une substance produite via un procédé de conversion biochimique à partir du tryptophane, un élément constitutif des protéines.
Les graines de chia sont riches en tryptophane, un acide animé capable de produire la sérotonine
Spiruline : L’un des principaux ingrédients de la spiruline est le tryptophane. La fonction de ce dernier est de synthétiser les protéines et de stabiliser le système nerveux. Le tryptophane est un acide aminé qui permet au corps de sécréter la sérotonineLa chlorella contient beaucoup de tryptophane
Millepertuis : Les principes actifs vont agir sur trois particules chimiques du système nerveux, la dopamine, la noradrénaline et principalement sur la sérotonine
Garcinia cambodgia : Parce qu’elle augmente les niveaux de sérotonine dans le sang, Garcinia Cambogia réduit également le stress
Le thym : Le thym possède également du lithium, un minéral aux vertus antidépressives, et du tryptophane, précurseur de la sérotonine.
Curcuma : il semblerait que la curcumine ait des effets antidépresseurs comparables voir même supérieurs à la fluoxétine (le générique du Prozac). « Elle semble faire augmenter le niveau de neurotransmetteurs tels que la sérotonine,
La sérotonine, c’est dans le griffonia que vous en trouverez
Ect…Il y en a beaucoup d’autres.
70% des sevrages menés selon un plan de sevrage très lent se passent sans trop de problèmes
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On y trouve aussi un témoignage sur l’enfer du sevrage du rivotril / klonopin vers la douzième minute. Puis, la suite vers la 26 ème minute. Puis, vers la 35 ème minute. Puis, vers la 45 eme minute, puis vers 1 heure 04 Et le témoignage de gwen Olsen, vendeuse et victime des psychotropes.
La nouvelle dictature médico-scientifique : L’emprise des lobbies sur notre santéde Sylvie Simon
C’est le premier classement fondé sur des preuves scientifiques de dommage à la fois les individus et la société. Il a été conçu par des conseillers du gouvernement
Le gouvernement britannique a commandé aux psychopharmacologist professeur David Nutt neuroscientifique et professeur Colin Blakemore de classer les drogues récréatives par leur dangerosité.
1. Héroïne
2. Cocaïne
3. Barbituriques (Dépresseur ralentissant l’activité du système nerveux, comme l’alcool par exemple)
4. Methadone (des rues)
5. Alcool
6. Kétamine (Anesthésique rapide)
7. Benzodiazépine (hypnotiques, anxiolytiques, antiépileptiques, amnésiantes et myorelaxantes)
8. Amphétamine (Stimulant du système nerveux)
9. Tabac
10. Buprénorphine (Sert au sevrage des héroïnomanes)
11. Cannabis
12. Solvant
13. 4-MTA (4-methylthioamphetamine, une sorte d’ecstasy)
14. LSD
15. Méthylphénidate (Psychotrope agissant comme la cocaïne)
16. Stéroïde anabolique (Sport)
17. GHB (Drogue du violeur)
18. Ecstasy
19. Nitrites Alkyliques
20. Khat (feuilles séchées contenant des substances aux propriétés psychotropes provenant d’un arbuste africain)
Cependant nous proposons ce classement :
1.neuroleptiques
2. antidépresseurs
2. Barbituriques (Dépresseur ralentissant l’activité du système nerveux, comme l’alcool par exemple)
3. Benzodiazépine (hypnotiques, anxiolytiques, antiépileptiques, amnésiantes et myorelaxantes)
4. Methadone
5. Héroïne
6. Cocaïne
7. Alcool
8. Kétamine (Anesthésique rapide)
9. Amphétamine (Stimulant du système nerveux)
10. Tabac
11. Buprénorphine (Sert au sevrage des héroïnomanes)
12. Cannabis
13. Solvant
14. 4-MTA (4-methylthioamphetamine, une sorte d’ecstasy)
15. LSD
16. Méthylphénidate (Psychotrope agissant comme la cocaïne)
17. Stéroïde anabolique (Sport)
18. GHB (Drogue du violeur)
19. Ecstasy
20. Nitrites Alkyliques
21. Khat (feuilles séchées contenant des substances aux propriétés psychotropes provenant d’un arbuste africain)
“Le Rohypnol, c’est encore pire que l’héroïne. Le sevrage est encore plus difficile et cela rend fou ! «
http://asso.nordnet.fr/gt-nord/rflexion/rohypcm.html
« ce que les usagers ne savent pas c’est que l’abus de médicaments sur ordonnance peut être plus dangereux que l’abus de drogues fabriquées illicitement. »
M. Emafo Président de l’OICS.
http://www.incb.org/pdf/f/press/2007/annual-report-press-kit-2006-fr-4.pdf
Question n° 37402
M. Noël Mamère souhaite attirer l’attention de M. le ministre de la santé et de la protection sociale sur l’abus de médicaments, notamment de psychotropes dont notre pays est l’objet. En effet, la France est le plus gros consommateur de ce genre de produits au monde. Cela crée pour de nombreux Français une dépendance à ces tranquillisants, hypnotiques ou antidépresseurs, les obligeant à tromper les acteurs du système de santé pour se procurer leur dose quotidienne. Pour certains, c’est 30 médecins ou pharmaciens dans le mois et 20 à 30 comprimés par jour. Les hypnotiques sont les plus recherchés mais les benzodiazépines sont également très demandées. Les conséquences individuelles et collectives sont les mêmes que pour les drogues dites illicites, à la différence qu’elles sont remboursées par l’assurance maladie et que la recherche de médicaments psychotropes n’est pas faite en cas d’accident de la voie publique… Aucune prise en charge structurée pour ces patients dépendants aux médicaments psychotropes n’est véritablement en place. Pourtant, cette dépendance peut d’ores et déjà être déclarée aux centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance (CEIP) qui constituent des émanations régionales de l’Afssaps. Le formulaire qui permet cette déclaration mise en place par les CEIP permet de respecter l’anonymat du patient. Pour autant, cette déclaration n’est toujours pas légalement possible, car on attend toujours, près de cinq ans après sa parution, l’arrêté ministériel évoqué dans l’article R. 5219-15 du code de la santé et qui en définirait les modalités. La gravité et la prévalence de la dépendance aux médicaments psychotropes sont en partie méconnues en France. A l’heure actuelle, les bases de données de l’assurance maladie permettent le repérage de ces patients mais l’absence de ce texte interdit aux médecins-conseils de la sécurité sociale toute déclaration aux centres de pharmacodépendance. Il souhaite donc connaître les mesures qu’il compte prendre afin de mettre un terme à cette situation.
Texte de la REPONSE : Selon la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), qui a réalisé un point sur la consommation de médicaments psychotropes en France en 2002 (sources : EROPP 2002, OFDT et Baromètre santé 2000, INPES, exploitation OFDT), l’usage de médicaments psychotropes en 2002 concernait 14,1 % des hommes et 25,3 % des femmes. La consommation de tranquillisants ou de somnifères s’avère relativement fréquente au sein des générations les plus âgées : elle concerne une femme sur cinq et un homme sur dix parmi les 55-75 ans. Au cours des dix dernières années, les indicateurs de consommation sont restés relativement stables pour les anxiolytiques et les hypnotiques. En revanche, la tendance pour la consommation d’antidépresseurs est en nette augmentation. Ces consommations de médicaments psychotropes peuvent être à des fins thérapeutiques ou à usage détourné. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), la frontière entre ces deux types de consommations est difficile à observer. Les médicaments psychoactifs étant en général pris en charge par l’assurance maladie, les données issues de l’exploitation des ordonnances présentées aux organismes d’assurance maladie pourraient fournir des renseignements utiles. Les limites de ces données tiennent à la représentativité imparfaite des populations couvertes par ces organismes et au fait qu’ils ne prennent en compte que les prescriptions effectuées en médecine ambulatoire. Par ailleurs, le caractère polymorphe et la difficulté de définition précise de la dépression et de l’anxiété rendent particulièrement délicate l’étude de l’adéquation entre prescription et diagnostic, et donc l’observation des consommations excessives des médicaments psychoactifs. Il est difficile de distinguer, parmi l’ensemble des consommations celles qui sont excessives ou qui induisent une dépendance. La seule piste explorée jusqu’à présent repose sur l’étude de l’adéquation entre pathologies et prescriptions : ainsi, une enquête réalisée par la CANAM en 1996 suggère que les durées des prescriptions sont globalement respectées (depuis 1991, la durée des prescriptions des tranquillisants et des somnifères est limitée pour que le médecin évalue régulièrement l’intérêt du traitement : quatre semaines pour les somnifères, douze semaines pour les tranquillisants), mais que les ordonnances sont souvent renouvelées, l’arrêt de ces traitements étant d’autant moins envisagé par le patient qu’il est âgé et qu’une précédente tentative de sevrage s’est traduite par un échec. Les centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance (CEIP) disposent de données issues notamment de la notification dite spontanée (il s’agit en fait d’une déclaration obligatoire, prévue par l’article R. 5219-13 du code de la santé publique), réalisée par les professionnels de santé, directement auprès de ces centres, voire par l’intermédiaire des centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) auxquels ces professionnels sont plus accoutumés, ces deux réseaux gérés par l’Afssaps travaillant en coordination. Ces données sont transmises par l’intermédiaire du dispositif TREND (Tendances récentes et nouvelles drogues) à l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT). La mutualisation des données dont disposent les caisses d’assurance maladie et les CEIP, encore ponctuelle (réalisation d’enquêtes spécifiques), devrait effectivement évoluer vers une information réciproque plus systématique. Cela passe notamment par la déclaration aux CEIP des cas identifiés par les médecins-conseils de l’assurance maladie. L’obligation de déclaration s’impose à tout médecin, l’article R. 5219-13 du code de la santé publique (CSP) ne subordonnant pas cette obligation à la publication d’un arrêté. Le fait que les modalités de déclaration n’aient pas encore été fixées par l’arrêté du ministre chargé de la santé, pris sur proposition du directeur général de l’Afssaps, prévu à l’article R. 5219-15 ne dispense en rien les médecins de cette obligation. Pour l’heure, le modèle de déclaration devant figurer dans cet arrêté fait encore l’objet de réflexions afin de garantir parfaitement l’anonymat du patient. Dans l’intervalle, la déclaration peut être effectuée soit sur papier libre, soit à partir d’un modèle provisoire que l’Afssaps diffuse sur son site Internet.
Rappel :
Décret n° 95-278 du 13 Mars 1995 : « Tout médecin, chirurgien-dentiste ou sage-femme ayant constaté un effet indésirable grave ou inattendu susceptible d’être dû à un médicament ou produit, qu’il l’ait ou non prescrit, doit en faire la déclaration immédiate au centre régional de pharmacovigilance. » « De même, tout pharmacien ayant eu connaissance d’un effet indésirable grave ou inattendu susceptible d’être dû à un médicament qu’il a délivré doit également le déclarer aussitôt au centre régional de pharmacovigilance. » « Tout membre d’une profession de santé ayant fait la même constatation peut également en informer le centre régional de pharmacovigilance. » (Article R-5144-19).
une surprescription et une consommation prolongée des benzodiazépines (médicaments anxiolytiques et hypnotiques) dans les troubles du sommeil et de l’anxiété, alors que les risques liés à ces médicaments sont supérieurs aux bénéfices
BRAND NAME | CONSUMER PRICE (For 100 tabs/caps) |
COST OF GENERIC ACTIVE INGREDIENT (For 100 tabs/caps) |
PERCENT MARKUP | Xanax 1mg | $136.79 | $0.024 | 569,958% | Prozac 20 mg | $247.47 | $0.11 | 224,973% | Norvasc 10 mg | $188.29 | $0.14 | 134,493% | Tenormin 50 mg | $104.47 | $0.13 | 80,362% | Prilosec 20 mg | $360.97 | $0.52 | 69,417% | Vasotec 10 mg | $102.37 | $0.20 | 51,185% | Prevacid 30 mg | $344.77 | $1.01 | 34,136% | Claritin 10 mg | $215.17 | $0.71 | 30,306% | Celebrex 100 mg | $130.27 | $0.60 | 21,712% | Zoloft 50mg | $206.87 | $1.75 | 11,821% | Keflex 250 mg | $157.39 | $1.88 | 8,372% | Zithromax 600mg | $1,482.19 | $18.78 | 7,892% | Lipitor 20 mg | $272.37 | $5.80 | 4,696% | Zocor 40mg | $350.27 | $8.63 | 4,059% | Paxil 20 mg | $220.27 | $7.60 | 2,898% | Zestril 20 mg | $89.89 | $3.20 | 2,809% |
Ecraser |
Raboter |
Tranquillisants |
Antipsychotiques |
et somnifères |
et connexes |
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Théralène (alimémazine) |
Haldol (halopéridol) |
Tranxène (clorazépatte) |
Dipipéron (pipampérone) |
Uni-tranxene |
Dogmatil (sulpiride) |
Lexotan (bromazépam) |
Deanxit (flupentixol+mélitracène) |
Clozan (clotizépam) |
Orap forte (pimozide) |
Valium (diazépam) |
Clopixol (zuclopenthixol) |
Procalmadiol (méprobamate) |
Tremblex (dexétimide) |
Rohypnol (flunitrzépam) |
Vesalium (halopéridol +isopriamide) |
Stilnoct (zolpidem) |
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Ranimer |
Gagner du temps |
Antidépresseurs |
Placebos |
Trazolan (trazodone) |
Défatyl plus |
Seroxat (paroxétine) |
Sedinal |
Vivalan retard (vilaxazine) |
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Pertrofan 25 (désipramine) |
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Prozac (fluoxétine) |
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Anafranil 25 (clomipramine) |
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Tableau 1 Le Sac du
patient :Contenu du sac de médicaments d’une patiente polypsychiatrisée
vue en consultation de médecine générale, Gilly, Belgique, 1996. Médicaments prescrits en 4 ans par trois
psychiatres et un généraliste
S’Ecraser |
Se Raboter/Délirer |
Opiacés, tranquillisants |
psychodysleptiques |
et somnifères |
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LSD |
Morphine |
Psylocibine |
Buprénorphine IV |
DXM |
Codéine |
PCP |
Méthadone |
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Héroïne |
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Cannabis |
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Tranxène (chlorazépatte) |
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Lexotan (bromazépam) |
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Clozan (clotiazépam) |
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Valium (diazépam) |
Gagner du temps |
Procalmadiol (méprobamate) |
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Rohypnol (flunitazépam) |
Méthadone |
Vesparax (brallobarbital+hydroxyzine) |
Buprénorphine |
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Codéine |
s’animer /s’ECLATER |
Dextropopoxyphène |
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Cannabis |
Amphétamines |
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Cocaïne |
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XTC |
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Tableau 2 Le sac du
tox : Essai de classement raisonné des substances utilisées
en
auto-médication de mal-être
Marc Jamoulle, MD,
Pour vendre leurs dangereuses drogues : Vos (dealers) médecins vous mentent !
LE SYNDROME PROLONGE DE SEVRAGE AUX BENZODIAZEPINES
Publié dans
Comprehensive Handbook of
Drug & Alcohol Addiction 2004
Professeure C Heather Ashton, DM, FRCP
2004
School of Neurosciences
Division of Psychiatry
The Royal Victoria Infirmary
Queen Victoria Road
Newcastle upon Tyne NE1 4LP
Nous avons déjà abordé le problème des symptômes prolongés de sevrage aux benzodiazépines (1,2). Ce chapitre propose une mise à jour de ces articles et comprend de nouveaux résultats de recherche.
Pour certains utilisateurs chroniques de benzodiazépines, le sevrage peut être un processus très long. Une importante minorité d’utilisateurs, qui avoisine les 10 à 15% (3), développe un syndrome prolongé de sevrage (4) pouvant durer des mois, voire des années. Ce syndrome, qui n’est naturellement pas une pathologie en soi, est vraisemblablement le produit d’une association de facteurs pharmacologiques et psychologiques en lien tantôt direct, tantôt indirect avec l’usage de benzodiazépines. Ce syndrome inclut (1) des symptômes pharmacologiques de sevrage, qui impliquent la réadaptation lente des changements induits directement par les benzodiazépines au niveau des récepteurs du cerveau (1,5 – 7) et (2) des symptômes psychologiques, qui résultent indirectement de l’usage prolongé des benzodiazépines, et incluent la révélation de capacités amoindries à gérer le stress et d’autres difficultés personnelles.
Ces symptômes se fondent en un tableau clinique complexe, compliqué d’autant par (3) la réapparition de l’anxiété ou de la dépression préexistante et (4) peut-être aussi par les effets neurologiques à long terme des benzodiazépines (1), qui sont mal connus.
Ainsi, le syndrome de sevrage aux benzodiazépines dans son ensemble est aussi difficile à définir et à identifier que l’est un accès de grippe, lequel peut être caractérisé par une superposition de pathologies diverses, comme une toxémie d’origine virale, une infection bactérienne secondaire, une dépression post-virale prolongée et des atteintes somatiques comme la cardiomyopathie.
Néanmoins, le fait de savoir que des symptômes peuvent être prolongés est important pour les praticiens en charge du sevrage aux benzodiazépines de leur patient. La façon dont le sevrage initial est mené peut également minimiser l’incidence, la sévérité et la durée des symptômes de sevrage prolongés et améliorer les chances de guérison.
I. LA PHASE AIGUE DE SEVRAGE
Il est généralement admis que la phase aiguë de sevrage “pharmacologique” aux benzodiazépines dure entre 5 et 28 jours, avec un pic de sévérité après deux semaines de sevrage, période après laquelle la plupart des symptômes reviennent au niveau qui précédait le sevrage (8-14). Cet ensemble de symptômes inclut des symptômes communs à tous les états d’anxiété, mais certains sont atypiques et considérés comme étant assez spécifiques au sevrage aux benzodiazépines (tableau 1).
Tableau 1. Symptômes courants de sevrage aux benzodiazépines
Symptômes communs à tous les états d’anxiété
Symptômes moins couramment rencontrés lors des cas d’anxiété et relativement spécifiques au sevrage aux benzodiazépines Anxiété, attaques de panique, agoraphobie Distorsions perceptuelles, impression de mouvement Insomnie, cauchemars Dépersonnalisation, déréalisation Dépression, dysphorie Hallucinations (visuelles, auditives), Excitabilité, agitation, nervosité Distorsion de l’image corporelle Pertes de mémoire et faible capacité de concentration Picotements, engourdissements, sensations altérées Vertiges, étourdissements Formication Faiblesse, « jambes de coton » Hypersensibilité sensorielle (lumière, bruit, goût, odeur) Tremblements Spasmes musculaires, fasciculation Douleurs musculaires, raideur (membres, dos, cou, mâchoire, tête) Acouphènes Sueurs, suées nocturnes *Confusion, délire Palpitations *Convulsions
*Symptômes psychotiques *Habituellement circonscrits au sevrage rapide de doses élevées de benzodiazépines |
Toutefois, la durée de cette phase aiguë a probablement été sous-estimée. En premier lieu, la plupart des études cliniques ne durent pas au-delà de 4 à 8 semaines après le sevrage, et l’évolution des symptômes qui peuvent perdurer n’est pas surveillée. En second lieu, la plupart des études n’incluent pas les expériences de rechute, alors que la raison de la rechute est souvent la persistance des symptômes. En effet, la persistance de hauts niveaux d’anxiété au-delà de 28 jours est souvent interprétée non comme un effet du sevrage, mais comme la réémergence d’un état d’anxiété préexistant, qui était maîtrisé par la benzodiazépine (14, 15), et a souvent comme conséquence le rétablissement du traitement aux benzodiazépines. Enfin, il est admis que le retour d’un niveau d’anxiété comparable au niveau précédant le sevrage, pour les patients qui ont réussi à se sevrer, correspond à la fin du syndrome de sevrage aux benzodiazépines.
Certaines données cliniques ne confirment pas ces hypothèses. L’observation de patients suivis sur des périodes plus longues suggère qu’il faut compter, chez certains individus tout au moins, un délai de 6 à 12 mois pour que disparaissent complètement (8,16 – 23) les symptômes typiques de sevrage aux benzodiazépines, ainsi les paresthésies, l’hypersensibilité sensorielle, les spasmes musculaires, les acouphènes, ainsi que d’autres symptômes moins spécifiques tels que l’anxiété, l’insomnie ou la dépression.
L’interprétation des symptômes préexistant au sevrage pose également problème. Les patients qui sont candidats au sevrage ont souvent des symptômes typiques de sevrage aux benzodiazépines, ainsi qu’une anxiété très importante, alors même qu’ils sont encore sous traitement (1,21). Bien que ces symptômes puissent revenir au niveau précédant le sevrage quelques semaines après un pic de sevrage aigu, les observations postérieures démontrent qu’une amélioration peut encore être constatée dans les mois suivants. Même sans traitement spécifique, ils peuvent atteindre des niveaux bien en deçà du niveau d’anxiété préexistant au sevrage, permettant parfois même à des patients de reprendre le cours normal de leur vie après des années d’incapacité (1,19,21).
II. LA PHASE PROLONGEE DE SEVRAGE
La phase aiguë de sevrage peut se fondre imperceptiblement en une phase plus prolongée au cours de laquelle les symptômes diminuent progressivement mais peuvent réapparaître par vagues (16,21) ponctuées de fenêtres de normalité qui se multiplient en fréquence et en durée jusqu’à une guérison éventuelle, quoique parfois incomplète. D’après les données actuellement disponibles, les symptômes qui sont le plus susceptibles de durer sont l’anxiété, l’insomnie, la détérioration cognitive, la dépression, un certain nombre de phénomènes sensoriels et moteurs et des perturbations gastro-intestinales (Tableau 2).
Table 2. Symptômes prolongés de sevrage aux benzodiazépines
Symptômes
Durée habituelle Anxiété Diminution progressive en un an Insomnie Diminution progressive en 6 à 12 mois Dépression Quelques mois : répond au traitement par antidépresseur Détérioration cognitive Amélioration progressive mais peut durer un an ou plus et être occasionnellement incomplète Symptômes perceptuels Engourdissement, douleurs, habituellement dans les membres et les extrémités Disparition progressive, mais peuvent durer au moins un an et occasionnellement persister à jamais Symptômes moteurs Disparition progressive, mais peuvent durer au moins un an au moins et occasionnellement persister à jamais Symptômes gastro-intestinaux Disparition progressive, mais peuvent durer au moins un an et occasionnellement persister à jamais |
A. Anxieté
L’anxiété persistant après la phase aiguë du sevrage peut être en partie dûe à la révélation d’un défaut d’apprentissage causé par les benzodiazépines. Ces médicaments causent des déficiences cognitives (23,24) et détériorent en particulier les stratégies de gestion du stress. Par exemple, Gray (25) et d’autres ont montré que les traitements comportementalistes de l’anxiété, y compris ceux visant à traiter l’agoraphobie, sont en général inefficaces tant que les patients prennent des benzodiazépines, mais deviennent plus efficaces lorsque le traitement est arrêté. Les patients peuvent avoir une faculté amoindrie à gérer les situations stressantes longtemps après le sevrage aux benzodiazépines. Une guérison complète peut nécessiter l’apprentissage de nouvelles stratégies pour remplacer les années de gestion par des moyens pharmacologiques.
En outré, le sevrage aux benzodiazépines peut révéler des problèmes de la vie du patient qui n’ont jamais été résolus. Tyrer (26) souligne, par exemple, que l’effet amnésique des benzodiazépines peut empêcher la résolution de stress personnels tels que le deuil. La nécessité de faire face à ces stress enfouis ou à demi oubliés à l’issue du sevrage peut prolonger l’anxiété et la dépression. Inversement, l’anxiété peut être aggravée par le souvenir d’une tentative antérieure de sevrage traumatisante, conduisant à des symptômes comparables à ceux du syndrome de stress post-traumatique (cauchemars et flashbacks).
Ainsi, la persistance ou l’aggravation de l’anxiété après le sevrage n’implique pas nécessairement la réémergence d’un état d’anxiété existant avant le sevrage. En effet, certains patients font, pour la première fois, l’expérience d’attaques de panique majeures et d’agoraphobie à l’occasion du sevrage, et peuvent développer temporairement un niveau d’anxiété plus sévère que celui qui existait lorsque les médicaments leur avaient été prescrits initialement. Néanmoins, ces symptômes tendent à diminuer de façon progressive après quelques mois, même sans traitement particulier, bien que le processus puisse être accéléré grâce à un soutien psychologique approprié.
B. Insomnie
Les benzodiazépines perturbent les cycles normaux du sommeil, en supprimant le sommeil lent, le sommeil paradoxal, et les rêves. L’arrêt des benzodiazépines engendre souvent une insomnie de rebond (27), et parfois des cauchemars et autres perturbations, notamment un syndrome des jambes sans repos, des myoclonies nocturnes, et des hallucinations hypnagogiques. Les perturbations du sommeil peuvent faire partie d’un syndrome prolongé de sevrage aux benzodiazépines mais subsistent rarement comme symptôme isolé. Quelques mois peuvent s’écouler avant qu’un rythme de sommeil normal soit rétabli.
C. Dépression
Bien que la dépression soit courante chez les usagers chroniques de benzodiazépines et puisse être aggravée par le traitement (23), elle est également un symptôme de sevrage à part entière (8-21). Les symptômes dépressifs peuvent apparaître pour la première fois après le sevrage, souvent quelques semaines après, et peuvent être sévères et prolongés des mois durant. Des suicides ont été signalés dans certaines études. Par exemple, parmi 50 patients en sevrage aux benzodiazépines (21), un patient s’est suicidé, trois patients ont développé des troubles dépressifs sévères, et 17 patients ont souffert d’une dépression suffisamment sévère pour nécessiter un traitement antidépresseur.
Il n’est pas établi que la dépression consécutive au sevrage serait la résultante directe de l’action pharmacologique des benzodiazépines, comme une diminution des niveaux de sérotonine, mais elle répond aux traitements antidépresseurs et disparaît après quelques mois. Aucune étude ne permet de savoir si elle peut revenir des années plus tard ou non.
D. Détérioration cognitive
Il est admis depuis longtemps que les benzodiazépines provoquent une détérioration cognitive, et notamment des troubles de la mémoire, même lorsqu’elles sont utilisées à doses thérapeutiques pour le traitement de l’anxiété ou de l’insomnie. L’acquisition d’informations nouvelles est déficiente, un effet probablement dû en partie à l’action sédative. Toutefois, certains effets amnésiques semblent être sans rapport avec la sédation (24). La mémoire épisodique (le souvenir d’événements récents) est particulièrement affaiblie, tandis que la mémoire somatique (mémoire des mots), la mémoire immédiate et la capacité à faire réémerger de vieux souvenirs sont relativement peu affectées. Des défauts particuliers dans la capacité visuelle et spatiale, ainsi que la difficulté à maintenir une attention soutenue ont également été décrites chez des usagers de long terme de benzodiazépines à dose thérapeutique (28).
Contrairement à la tolérance aux effets sédatifs des benzodiazépines, qui est développée rapidement, et à la tolérance aux effets anxiolytiques, qui apparaît plus lentement, une tolérance totale aux effets amnésiques et autres détériorations cognitives ne semble pas se développer, même après plusieurs années d’usage chronique. De nombreuses études portant sur des usagers de long terme de benzodiazépines ont démontré des défauts d’apprentissage, de mémoire, d’attention et de capacité visuelle et spatiale (24,29 – 34). Ces effets sont plus prononcés chez les personnes âgées (35) et chez les grands buveurs (36).
Les capacités cognitives sont recouvrées progressivement après le sevrage aux benzodiazépines mais ce processus peut être lent et même incomplet, la détérioration cognitive persistant comme symptôme de sevrage prolongé aux benzodiazépines. L’amélioration des capacités cognitives après le sevrage aux benzodiazépines a été constatée chez des pensionnaires de maison de retraite (37) et chez des patients âgés sevrés d’hypnotiques après un traitement de long terme (38). Cependant, un certain nombre d’auteurs ont rapporté que les déficits cognitifs pouvaient persister chez des patients anxieux plusieurs semaines après le sevrage (39), même s’ils n’étaient plus apparents après trois ans et demi (40). Gorestein et al. (33) ont montré que le recouvrement des fonctions mémorielles et du fonctionnement psychomoteur pouvait être incomplet 10 mois après le sevrage aux benzodiazépines et Tata et al. (32) ont constaté une très faible amélioration des fonctions de la mémoire épisodique six mois après le sevrage aux benzodiazépines chez des utilisateurs chroniques. Bergman et al (41) et Borg (42) ont signalé que le recouvrement des capacités neuropsychologiques chez certains patients dépendants de hautes doses de benzodiazépines (qui n’avaient pas de problèmes d’alcool) pouvait être incomplet, un an et six ans après le sevrage. Curran et al. (38) mettent en avant l’hypothèse selon laquelle l’usage des benzodiazépines peut aggraver la détérioration cognitive liée à l’âge, et qu’il pourrait également contribuer aux changements induits par la consommation chronique de l’alcool dans le cerveau (36).
E. Symptômes moteurs et symptômes liés à la perception
Le tableau 1 dresse une liste de symptômes moteurs et symptômes perceptuels qui sont caractéristiques du sevrage aux benzodiazépines. Ces symptômes disparaissent en général après la phase aiguë du sevrage, mais peuvent parfois durer plus longtemps.
1. Acouphènes
Les acouphènes peuvent résulter, à l’origine, d’une hypersensibilité sensorielle générale constatée tôt dans le sevrage, mais ils peuvent persister après la disparition des autres symptômes. Busto et al. (43) décrivent deux cas d’acouphènes persistant 6 et 12 mois après le sevrage aux benzodiazépines, et ils évoquent le cas d’un patient qui n’a pas réussi à se sevrer en raison de la persistance d’acouphènes sévères lors de chaque tentative.
Ashton (1) signale quatre cas d’acouphènes unilatéraux ou bilatéraux apparaissant pour la première fois durant le sevrage aux benzodiazépines et persistant pendant plusieurs années. Trois de ces patients avaient de défauts acoustiques bilatéraux et symétriques, ce qui peut avoir causé ou aggravé leurs acouphènes. D’autres études de cas ont émergé, de façon sporadique, dans la littérature. Les acouphènes, qui sont généralement vécus comme localisés à un endroit précis, peuvent atteindre des niveaux presque intolérables. Un patient a décrit ses acouphènes comme une « aiguille de son » transperçant profondément sa tête.
2. Paraesthésies
Les fourmillements et engourdissements aux extrémités, au niveau du cuir chevelu ou du visage sont des symptômes communs au sevrage aux benzodiazépines, aux états d’anxiété et peuvent être associés à la spasmophilie. Ils peuvent être prolongés par une sensation persistante de piqûre d’aiguille (« pins and needles ») ou par une douleur sévère de type brûlure, sans cause neurologique avérée (5). Deux cas de ce type ont été décrits par Ashton (1)..
D’autres perturbations de la perception, notamment des sensations de mouvement, de vibration intérieure, et des impressions épidermiques anormales peuvent persister sans que soit détectée une quelconque psychopathologie.
3. Les symptômes moteurs :
L’accroissement de la tension musculaire, l’hyperréflexie, les tremblements, fasciculations et spasmes musculaires sont courants dans les premiers temps du sevrage. Ces symptômes peuvent être interprétés comme un effet rebond des propriétés myorelaxantes des benzodiazépines. Toutefois, un certain nombre de ces symptômes peuvent perdurer des mois ou des années, ainsi la tension, la faiblesse, les crampes musculaires, les frissons, les crises de tremblement, les spasmes musculaires et le blépharospasme (1,6). De même que pour les perturbations sensorielles, les symptômes moteurs prolongés ne sont pas nécessairement associés à de hauts niveaux d’anxiété ou à d’autres troubles de l’humeur.
4. Les symptômes gastro-intestinaux
Les symptômes gastro-intestinaux sont courants, à la fois lors de l’usage et du sevrage des benzodiazépines. Ils sont à rapprocher de la diarrhée nerveuse et du syndrome du côlon irritable, et peuvent être aggravés par l’hyperventilation (44). Ce type de symptômes est susceptible de disparaître après le sevrage mais est très courant chez les patients qui développent un syndrome prolongé de sevrage aux benzodiazépines. Les patients se plaignent de ballonnements, de douleurs abdominales, le plus souvent localisées au bas de l’abdomen, d’alternance de diarrhée et de constipation. Les symptômes semblent être aggravés par certains aliments, et les patients peuvent être convaincus qu’ils ont des allergies alimentaires ou souffrent de candidose intestinale, en dépit des résultats négatifs de leurs examens sanguins. Cependant, les phénomènes d’intolérance alimentaire et les réactions pseudo allergiques sont fréquents chez les spasmophiles, et peuvent être liés à la libération d’histamine (44).
La cause de ces symptômes lors du sevrage n’est pas clairement établie mais l’effet du sevrage aux benzodiazépines sur le fonctionnement gastro-intestinal et sur les réactions immunitaires mérite un examen attentif.
III. Les mécanismes pharmacologiques de la tolérance et des symptômes de sevrage
Les mécanismes pharmacologiques qui sous-tendent la tolérance et le sevrage sont encore mal compris. Le mode d’action des benzodiazépines est d’accroître l’activité du neurotransmetteur inhibiteur GABA (acide gamma-aminobutyrique) dans le système nerveux central, en interagissant avec les sites de récepteurs spécifiques situés sur le récepteur post-synaptique GABAa.
Toutefois, la découverte de l’existence de plusieurs types de récepteurs GABA a montré que les changements induits au niveau des récepteurs par l’administration chronique de benzodiazépines pouvaient être encore plus compliqués. Par exemple, un récepteur GABAa peut comprendre au moins 18 sous-unités (par exemple l’alpha1-6, le beta1-3 ou le gamma1-3) (45). La distribution dans le cerveau des différentes combinaisons de récepteurs, ainsi que leur affinité avec les agents qui exercent une action sur elles n’est pas la même (7). D’après des expériences d’extractions de gènes menées sur les souris, il semblerait aujourd’hui que les combinaisons contenant le sous-type alpha2 relayeraient les effets anxiolytiques des benzodiazépines ; que les combinaisons comprenant le sous-type alpha2 relayeraient les effets sédatifs et amnésiques, et que les combinaisons comprenant le sous-type alpha2 entre autres sous-types, relayeraient les effets anti-convulsivants (45). Une étude récente des mécanismes probables de la tolérance aux benzodiazépines (7) suggère que l’administration chronique de benzodiazépines provoque une série de réactions dans lesquelles le dédoublement du lien entre le GABAa et les sites de récepteurs aux benzodiazépines conduit à la dégradation spécifique de certaines unités des récepteurs GABAa. Celles-ci sont alors assimilées au neurone et transmettent à leur tour un signal pour que change la réponse génétique, ce qui engendre une adaptation homéostatique de long terme à la présence chronique des benzodiazépines. Il est possible que cet enchaînement se fasse en un temps qui varie suivant le sous-type de récepteur et ou la région du cerveau concernée, ce qui peut expliquer que la tolérance aux différents effets des benzodiazépines ne se développe pas au même rythme. Dans ce modèle, une fois que la tolérance s’est développée, le sevrage mettrait à nu toutes les altérations induites par les benzodiazépines au niveau des récepteurs GABA, qui ne sont plus neutralisés par la présence du traitement. La conséquence en serait une sous- activité des nombreux domaines où le fonctionnement du système nerveux central est normalement modulé par les mécanismes GABA-ergiques. Dans la mesure où le GABA est un inhibiteur universel d’activité neuronale et qu’il réduit la libération d’un grand nombre de neurotransmetteurs excitateurs (acétylcholine, noradrénaline, dopamine, sérotonine, glutamate) (46), cela conduirait à une poussée de l’activité nerveuse excitatrice. Il a été rapporté une libération accrue de dopamine, de noradrénaline et de sérotonine dans certaines régions du cerveau chez le rat durant le sevrage aux benzodiazépines, mené après une administration chronique. (47, 48). Cette libération de neurotransmetteurs excitateurs, conjuguée à un accroissement, en aval, de la sensibilité des récepteurs excitateurs, peut rendre compte de nombreux symptômes de sevrage aux benzodiazépines. Le réajustement des récepteurs GABA, modifiés lors du développement de la tolérance, peut se produire de façon lente après le sevrage, et à des rythmes variés (7), ce qui explique probablement que les symptômes de sevrage ne se déclarent pas au même moment et qu’ils ne soient pas de même durée selon chez tous les individus (1,18), ainsi que le fait que le syndrome de sevrage aux benzodiazépines puisse être parfois prolongé (1,2). Ainsi, le caractère durable des perturbations perceptuelles et musculaires décrites ci-dessus suggère que les benzodiazépines peuvent causer une hyperexcitabilité de long terme du système nerveux somatique.
Les résultats obtenus avec le flumazénil, un antagoniste compétitif des récepteurs aux benzodiazepines, démontrent que les transformations des récepteurs GABA sont impliquées dans la tolérance aux benzodiazépines et dans le sevrage aux benzodiazépines, y compris dans les symptômes prolongés. Bien que de faible envergure, deux études cliniques contre placebo ont prouvé que le flumazénil peut inverser ou atténuer les symptômes persistant après le sevrage aux benzodiazépines (6, 49). Lader et Morton (6) ont souligné qu’une administration intraveineuse de flumazénil soulageait rapidement les symptômes prolongés de sevrage persistant entre 5 et 42 mois après le sevrage aux benzodiazépines (y compris la tension musculaire, les paresthésies, la faiblesse musculaire, les crampes ou spasmes musculaires, les frissons et tremblements), alors que l’administration de saline n’apportait aucun soulagement. L’amélioration des symptômes pouvait varier de 27 à 82%. L’anxiété, la dépression et les difficultés de concentration étaient également soulagées mais ceci pouvait être une conséquence de l’amélioration somatique. Naturellement, le flumazénil peut provoquer des réactions de sevrage chez des patients sous traitement chronique de benzodiazépines (50-53), mais certaines études rapportent également qu’il peut réduire certains symptômes durant le sevrage chez des patients tolérants aux benzodiazépines (54-56). Nutt (5) examine les mécanismes probables de ces effets, par exemple le réajustement des récepteurs aux benzodiazépines.
IV. AUTRES MODIFICATIONS DU CERVEAU
Dans la mesure où la tolérance aux changements cognitifs et la guérison de la détérioration cognitive causée par l’usage de long terme des benzodiazépines sont incomplètes, et que certains symptômes neurologiques semblent persister indéfiniment, il est difficile d’expliquer ces symptômes en terme de réadaptation lente des récepteurs. Il est possible que certains changements au niveau des récepteurs ne soient pas totalement réversibles, mais on ne peut pas exclure que l’usage des benzodiazépines à long terme puisse créer des atteintes neurologiques permanentes.
Curran et al (38) avancent qu’un traitement chronique de benzodiazépines peut être impliqué dans le déclin cognitif lié à l’âge et la démence sénile, qui sont l’un et l’autre associés à la perte de cellules neuronales et à une atrophie corticale. L’hypothèse selon laquelle l’usage de long terme ou de hautes doses de benzodiazépines pourrait causer des atteintes structurelles au cerveau n’est pas établie sans équivoque. Deux études de scanners (tomographie axiale calculée par ordinateur) ont donné des résultats contradictoires (57,58). Cependant, une étude menée par Schmauss et Kried (59) a montré un élargissement significatif des ventriculaires cérébraux, lié à la quantité de benzodiazépines administrée à forte dose et de façon chronique à 17 patients qui n’avaient pas de problèmes d’alcool. Une autre étude basée sur l’examen de scanners (41) a signalé que certains sujets (7 patientes sur 29) qui avaient consommé de fortes doses de benzodiazépines montraient des signes d’atrophie cérébrale, cette incidence étant significativement plus importante que celle observée chez un échantillon de 200 sujets témoins féminins. Moodley et al. (60) ont observé des anormalités marginales sur des scanners (réductions de densité du lobe frontal du cerveau et d’autres régions) chez des usagers de long terme de lorazépam, mais pas chez les usagers de long terme de diazépam. Ces résultats sont difficiles à interpréter mais suggèrent que l’usage de long terme de lorazépam peut provoquer des changements neuroanatomiques mineurs. Toutefois, ces chercheurs précisent qu’aucune conclusion anatomique ou physiologique ne peut être tirée de cette étude pour le moment. Les travaux les plus récents (61) basés sur l’étude de scanners de 20 consommateurs de benzodiazépines de long terme, âgés de 23 à 59 ans, comparés à ceux de 36 témoins de même âge et de même sexe n’ont montré aucune différence dans l’atrophie cérébrale des deux groupes et ont conclu que l’administration de long terme de benzodiazépines ne provoque pas d’anormalités cérébrales qui seraient visibles sur scanner. Par conséquent, les données actuelles suggèrent que le risque d’atrophie corticale, s’il existe, concerne principalement les usagers de benzodiazépines à long terme et à forte dose, et peut être combiné à l’abus d’alcool.
Il est indispensable de mener des recherches complémentaires, appuyées sur des techniques d’imagerie médicales de pointe, pour confirmer ou infirmer l’hypothèse selon laquelle les benzodiazépines pourraient provoquer des lésions neurologiques permanentes.
V. IMPLICATIONS POUR LA GESTION DU SEVRAGE
Le traitement de la dépendance aux benzodiazépines doit prendre en compte le sevrage prolongé aux benzodiazépines, et le soutien thérapeutique ne doit pas être interrompu trop tôt (4). Les deux axes principaux d’une stratégie de sevrage réussie sont la réduction progressive de la dose et le soutien psychologique. Une gestion attentive du sevrage initial est importante car elle détermine la probabilité de succès du sevrage et, surtout, elle permet de réduire l’incidence et la sévérité des symptômes prolongés de sevrage.
A. La réduction de la posologie
Il est admis que la posologie doit être réduite progressivement chez les consommateurs de long terme de benzodiazépines. Le rythme du sevrage doit être adapté au style de vie du patient, ainsi qu’à sa personnalité, aux facteurs de stress environnementaux, aux raisons pour lesquelles il a pris des benzodiazépines, et au degré de soutien dont il dispose. Pour la plupart des patients qui prennent des benzodiazépines à doses thérapeutiques, le sevrage peut se faire en ambulatoire. Cette méthode, qui maintient le patient dans son propre environnement, permet de laisser les ajustements pharmacologiques et psychologiques se faire progressivement et permet également au patient de continuer le cours de sa vie tout en construisant des stratégies alternatives de gestion du stress.
Pour les usagers de doses élevées en revanche, une hospitalisation peut-être indiquée – le sevrage peut y être débuté, sous surveillance, à une vitesse plus élevée. Lorsque des doses plus modérées sont atteintes, le sevrage peut être poursuivi de la même façon que pour les usagers de doses thérapeutiques.
En règle générale, le sevrage des benzodiazépines à demi-vie longue, comme le diazépam, est plus facile – le diazépam étant par ailleurs disponible en faibles posologies. Il est conseillé de faire procéder, chez les patients prenant des benzodiazépines puissantes à élimination rapide, comme l’alprazolam, à une substitution du diazépam. Des conseils détaillés concernant les protocoles de sevrage de différentes benzodiazépines sont proposés par Ashton (62) et fournis sur Internet à l’adresse www.benzo.org.uk. Contrairement à ce que l’on croit, les symptômes de sevrage ne sont pas inévitables si la réduction de posologie est menée de façon suffisamment progressive.
A l’heure actuelle, aucun élément ne permet de démontrer qu’il existe un traitement médicamenteux pouvant aider à prévenir ou soulager le syndrome de sevrage. Dans certains cas, les antidépresseurs, les bétabloquants (pour soulager les palpitations ou les tremblements), ou la carbamazépine (pour aider au sevrage de fortes doses de benzodiazépines) peuvent recevoir une indication (63). La buspirone est inefficace (17,20). Bien qu’il ait été utilisé avec succès lors de certains essais (54-56), le flumanézil n’est pas adapté à un usage chronique car il a une durée d’action courte et nécessite une administration intraveineuse. Le zopiclone, le zolpidem et le zaleplon sont contre-indiqués dans la mesure où ils ont le même mode d’action que les benzodiazépines, qu’ils engendrent de la dépendance et sont parfois détournés de leur usage thérapeutique. Il a été signalé que la gabapentine a été efficace chez un patient (64) mais ces résultats n’ont pour le moment pas été confirmés par des essais contrôlés.
B. Le soutien psychologique
Malgré une réduction de posologie très graduelle, certains patients dépendants des benzodiazépines peuvent développer des symptômes (Tableau 1), et un protocole de sevrage adapté devrait inclure une forme ou une autre de soutien psychologique. Le degré de soutien nécessaire dépend de chacun : pour certains, des encouragements et une information suffiront, tandis que d’autres auront besoin de thérapies cognitives et comportementales, ou d’autres types de thérapies. Les personnes souffrant de polytoxicomanie et faisant un usage abusif de fortes doses de benzodiazépines peuvent avoir besoin d’un traitement particulier pour régler certains aspects de leur toxicomanie, même si leur anxiété et leurs autres symptômes de sevrage sont similaires à ceux des usagers de doses thérapeutiques. Un soutien approprié devrait être disponible pendant la durée du sevrage, mais aussi durant une période prolongée par la suite.
Les patients qui ont le plus de mal à se sevrer et qui sont le plus vulnérables au syndrome de sevrage prolongé sont les patients qui avaient des niveaux élevés d’anxiété avant le sevrage, ceux qui ont des troubles de la personnalité, et ceux qui sont soumis à des facteurs de stress environnementaux. Toutefois, aucun de ces facteurs n’est une contre-indication au sevrage chez des patients motivés.
Malheureusement, aucun traitement ne s’est montré efficace pour les quelques patients qui développent des symptômes neurologiques prolongés, même si l’intensité de ces symptômes tend à diminuer au fil du temps. Dans la majorité des cas, on constate qu’un sevrage aux benzodiazépines mené lentement et avec un soutien bienveillant, a de grandes chances de bien aboutir. La plupart des patients se sentent mieux que lorsqu’ils prenaient des benzodiazépines, et constatent une amélioration de leur santé tant physique que mentale. (2,38,65).
Résumé et conclusions
Chez une minorité de patients, le sevrage aux benzodiazépines est suivi d’un syndrome prolongé de sevrage qui peut durer de nombreux mois. Ce phénomène peut être expliqué par des facteurs à la fois pharmacologiques et psychologiques. Parmi ces symptômes, on retrouve l’anxiété, l’insomnie, la dépression, la détérioration cognitive, et un ensemble de perturbations perceptuelles, motrices et gastro-intestinales. Le traitement initial de la dépendance aux benzodiazépines devrait prendre en compte la possibilité de survenue de ces symptômes prolongés, car ils peuvent être minimisés par une réduction graduelle de posologie et un lien thérapeutique de long terme, avec un soutien psychologique approprié.
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Effets à long terme des benzodiazépines
Un mécanisme qui pourrait être impliqué dans les effets à long terme (et peut-être permanents) des benzodiazépines est une altération de l’activité des récepteurs de benzodiazépines dans les neurones GABA du cerveau. Ces récepteurs régulent négativement (deviennent moins) à mesure que la tolérance aux benzodiazépines se développe avec une utilisation chronique. Une telle régulation à la baisse est une réponse homéostatique du corps à la présence constante des médicaments. Étant donné que les benzodiazépines elles-mêmes renforcent l’action du GABA, il n’est plus nécessaire de disposer de récepteurs de benzodiazépines supplémentaires, de sorte que bon nombre d’entre elles sont en réalité rejetées. Ces récepteurs régulés à la baisse sont absorbés par les neurones où, au fil du temps, ils subissent divers changements, notamment des altérations de l’expression des gènes. Lorsque ces récepteurs sont rétablis lentement après le retrait du médicament, ils peuvent revenir sous une forme légèrement modifiée. Ils ne seront peut-être plus aussi efficaces qu’avant pour augmenter les actions de GABA, le neurotransmetteur naturel «calmant». En conséquence, le cerveau peut être généralement moins sensible au GABA et l’individu se retrouve avec une excitabilité accrue du système nerveux central et une sensibilité accrue au stress. Les biologistes moléculaires soulignent que les changements dans l’expression des gènes peuvent être très lents, voire impossibles, à s’inverser. (L’action des benzodiazépines sur les récepteurs GABA est expliquée plus en détail dans le Manuel ).
Symptômes de sevrage aigu
Acouphènes
Agitation
Agoraphobie
Agressivité
Akathisie
Anxiété
Apathie
Ataxie (trouble de la coordination des mouvements)
Attaques de panique
Bouffées de chaleur
Cauchemars
Manque de souffle
Constipation
Convulsions (en cas de sevrage brutal)
Démangeaisons, peau sèche
Dépersonnalisation
Dépression
Déréalisation
Diarrhée
Distorsion de l’image corporelle, perceptions faussées
Douleurs dentaires
Dysphorie
Excitabilité
Faiblesse musculaire, « jambes en coton »
Fasciculations
Fibromialgie (symptome de)
Formication
Goût métallique dans la bouche
Hyperacousie (hypersensibilité au son)
Hypersensibilité sensorielle
Hyperosmie (odorat sensible)
Hyperthermie
Hyperventilation
Insomnie
Irritabilité
Jambe sans repos (symptome des)
Nausées
Nervosité
Obsessions
Palpitations cardiaques
Pensées intrusives
Perte de poids (peut être très rapide)
Perturbations sensorielles
Photosensibilité
Prise de poids
Rage irrationnelle
Sensation de brûlure au niveau du cuir chevelu
Sensation de choc électrique à travers le corps
Sensation d’étouffement
Sensation d’inconfort et d’oppression dans la poitrine
Spasmes (habituellement musculaires)
Sueurs, suées nocturnes
Symptômes psychotiques (habituellement temporaires et limités au sevrage rapide)
Tasikinésie
Tremblements
Vomissements
Symptômes de sevrage “Cold Turkey” (arrêt brutal)
Les symptômes suivants sont en général limités au sevrage par arrêt brutal ou au sevrage rapide à partir de doses élevées de benzodiazépines :
Crise d’épilepsie
Confusion
Convulsions
Délire
Hallucinations
Symptômes psychotiques
Symptômes de sevrage prolongé
Acouphènes
Anxiété
Akathisie
Apathie
Ataxie
Blépharospasme (saut de muscle de la paupière)
Brûlures d’estomac
Changement de couleur de l’iris
Constipation (alternant souvent avec la diarrhée)
Convulsions myocloniques (spasmes des muscles / des nerfs)
Crampes d’estomac
Crampes musculaires
Démangeaisons et douleurs des yeux
Dépersonnalisation
Dépression
Déréalisation
Déshydratation
Diarrhée (alternant souvent avec la constipation)
Douleurs articulaires
Douleurs dentaires
Douleurs dorsales
Douleurs mammaires
Dysphagie (gêne ou blocage de la déglutition)
Envies irrépressibles (« cravings »)
Faiblesse (des muscles et des os)
Fasciculations
Fibromialgie (symptômes de)
Formication (sensation d’avoir des insectes rampant sur la peau)
Fluctuations de la tension
Fluctuations de la libido
Gastrite
Hyperacousie
Hyperesthésie (hypersensibilité sensorielle)
Hyperosmie
Infections fongiques (du type candidose)
Insensibilité de la peau
Insomnie
Irrégularité menstruelle
Kakosmie (impression de sentir des odeurs nauséabondes)
Leukonychie (coloration des ongles par tâches blanches)
Maux de tête sévères
Nausée
Oedèmes (habituellement des chevilles ou du visage)
Oesophagite
Palpitations cardiaques
Paresthésies (engourdissement, brûlures et picotement, douleurs d’aiguilles)
Perte de cheveux
Perte de concentration
Perte de mémoire à court terme
Perturbations visuelles (vision floue, double, ou images très vives, éclatantes)
Problèmes neurologiques (anesthésie topique)
Pupilles minuscules
Réactions allergiques
Regard vitreux
Rétention d’eau
Rigidité musculaire
Sensation de choc électrique dans le corps
Sensation de brûlure dans la colonne vertébrale
Sinusite
Soif
Spasmes musculaires
Symptômes grippaux
Tension musculaire anormale
Toux sèche, irritante
Transpiration excessive et suées nocturnes
Tremblements
Troubles de l’équilibre (le sol semble bouger sous les pieds)
Troubles urinaires (vessie hyperactive / ou le contraire)
Vertige
Vomissements
J’avais 26 ans quand en novembre 2004 j’ai décidé d’arrêter de fumer. Je me sentais très bien dans mes baskets, j’avais une vie intellectuelle, sociale et professionnelle très riche, beaucoup d’amis, beaucoup de hobbies, un petit copain adorable, une famille formidable, mais j’avais cette vilaine habitude qui me contrariait beaucoup (j’en avais assez de l’odeur, de la dépendance, et je pensais que c’était le bon moment pour arrêter puisque tout allait bien dans ma vie).
J’ai donc arrêté de fumer à l’aide de patchs mais sans suivi médical. Après la première semaine, je n’ai pas rencontré de difficultés particulières, mais au printemps de 2005 j’ai ressenti le manque de façon plus pernicieuse (je dormais mal, me réveillais la nuit et rêvais de cigarettes, et j’étais assez nerveuse). J’ai consulté une généraliste qui m’a prescrit de l’Effexor, que je n’ai pris qu’une semaine car il me rendait extrêmement malade. On m’a finalement prescrit Seropram (un antidépresseur) pour me détendre et Lexomil pour m’aider à dormir.
Au départ je me plaignais uniquement de troubles de la mémoire et d’anorgasmie, je me rappelle avoir pour cette raison évoqué la possibilité d’interrompre mon traitement, ce à quoi mon médecin m’avait répondu : certaines personnes doivent prendre ces médicaments à vie.
Après quelques mois de traitement j’avais recommencé à fumer et surtout mon état psychologique s’était sévèrement dégradé (modification de ma personnalité, avec anxiété très forte, dépression, idées suicidaires, agressivité, obsessions, violence, hypomanie, insomnie sévère etc.). Cette aggravation de mon état était interprétée par mon médecin généraliste (et par moi-même) comme un besoin de traitement (et non pas comme un effet secondaire de ce même traitement),
Malheureusement chez moi la dépendance s’est installée très rapidement avec accoutumance, ce qui fait qu’après quelques mois j’avais besoin d’augmenter les doses pour obtenir un répit, et surtout que je souffrais le martyr toutes les fois que j’essayais de limiter ma consommation ou de l’arrêter.
En janvier 2006, désespérée de ne jamais venir à bout de cette dépendance, je suis allée consulter un psychanalyste – je pensais que j’avais une prédisposition PSYCHOLOGIQUE à la dépendance vu que je n’avais pas réussi à arrêter de fumer – et il m’a envoyée me faire traiter par une psychiatre qui a remplacé le Lexomil … par le Rivotril !!! A l’époque je n’avais aucune idée de ce qu’étaient les benzodiazépines et une confiance absolue en la compétence des médecins. Au fil des mois, les symptômes ont continuer à s’aggraver (dépression sévère, apparition de l’agoraphobie, anxiété redoublée, repli complet sur soi) mais à nouveau cette aggravation a été interprétée comme endogène (et pas liée aux benzodiazépines.
En février 2007, j’ai constaté que je commençais à augmenter les doses de Rivotril (sur une semaine, de 2-3 mg je suis passée à 4-5mg) pour pouvoir trouver le sommeil avant d’aller au travail (je ne dormais à l’époque plus que deux heures par nuit. Me rendant compte que je faisais la même chose qu’avec le Lexomil, j’ai eu une sorte d’illumination et je me suis dit : c’est peut-être le Rivotril qui m’empêche de dormir. J’étais en vacances (scolaires car je suis prof) et ma psy était d’accord pour que j’essaie de me sevrer ; j’ai donc arrêté le Rivotril sur 4 – 5 jours, pensant que l’arrêt me causerait quelques nuits blanches pendant deux semaines maxi.
Et là !! Catastrophe. En quelques jours … maux de tête extrêmement violents, tremblements, secousses de tout mon corps, sueurs, attaques de panique, impression que les immeubles me rentrent dans les yeux, tous les bruits m’agressent, agoraphobie extrême (incapable de sortir de mon appart, même sur le palier), spasmes très violents à l’estomac, nausées, vomissements, diarrhées, évanouissements, confusion extrême. Jointe par téléphone, ma psy dit que j’ai une gastro-entérite, le médecin de SOS médecins me fait une piqûre de Primperan, et je reprends le Rivotril à 0,5mg (car mes parents découvrent le manuel Ashton qui dit de diminuer tout doucement, mais je ne veux pas perdre le bénéfice de ces quelques jours de sevrage … je pensais encore que ça ne durerait que quelques jours /semaines).
A 0,5mg je suis retournée travailler ; j’ai tenu une semaine ou deux – j’étais totalement inapte, persuadée que les élèves se moquaient de moi, j’avais peur d’eux, je suais à grosses gouttes sur le bureau, j’avais l’impression que les murs le sol tout vacillait autour de moi, je ne me souvenais plus des prénoms de mes élèves, je corrigeais n’importe comment les copies, je pleurais à tout bout de champ, et j’ai fini par vomir en salle des profs devant tout le monde.
J’ai arrêté de travailler et commencé à diminuer lentement de 0,5 mg à 0,2 mg ; le calvaire a continué et a même empiré, toutes les fois que je diminuais le Rivotril un symptôme nouveau apparaissait, avec perte totale de mémoire longue et immédiate, perte de la faculté de lecture, d’écriture, de signature même de mon propre nom, je ne me reconnaissais pas dans le miroir, mes proches m’inspiraient une impression d’étrangeté folle, j’avais l’impression que mon corps n’était pas le mien, mes vêtements pas les miens, ma tête un ballon de foot, j’étais par ailleurs incapable de sortir seule, et très difficilement même accompagnée, et bientôt incapable de rester seule, je me cachais sous ma table, dans mon placard, si quelqu’un s’avisait de frapper à ma porte, la terreur, une paranoïa infernale, peur que les voisins m’entendent, et peur de les entendre aussi, les moindres bruits m’inspiraient une panique profonde, j’étais en sueur toute la nuit, je me mordais la langue tant mon sommeil était violent, mon coeur cognait dans tous les sens à tout instant, les mêmes symptômes en permanence, 24 heures sur 24, jusqu’à ce qu’en mai je voie ma première window (fenêtre de normalité où tous les symptômes disparaissent – ainsi nommée par le Professeur Ashton, GB) : j’étais redevenue moi-même, l’espace d’une demi-heure, la vieille Corinne, sans anxiété atroce, sans avoir le sentiment que tout allait s’effondrer dans la minute, capable de respirer normalement. Après des mois de souffrances continuelles, une deuxième window est venue me rassurer le 18 juillet, elle a duré 8 heures, et cette fois j’étais convaincue que c’était le médicament qui m’avait rendue malade comme ça (alors que la psychiatre disait que j’inventais ces symptômes, et le psychanalyste que je créais mes propres symptômes).
Arrivée à 0,20mg j’étais incapable de diminuer sans avoir des symptômes traumatisants, à mes hallucinations auditives (impression qu’on m’appelle, impression qu’on me chante quelque chose, impression qu’on me dit quelque chose, bruits familiers de l’enfance) se sont ajouté des hallucinations visuelles et surtout tactiles (chien qui me saute dessus, personne qui me touche, objets qui m’attaquent, etc.). C’était donc l’horreur que je prenne des benzos ou que je n’en prenne pas, donc le 4 septembre (après avoir été bloquée entre 0,11mg et 0,20 mg du 9 juin au 4 septembre) j’ai arrêté et j’ai vécu cinq semaines d’enfer plus grand encore (comme si c’était possible :-((((.
Puis vers le 5-10 octobre (??) je suis allée dans la rue un soir à 22 heures (la lumière rendait impossible toute sortie) et ça allait un peu mieux, j’ai réussi à faire le tour de pâté de maison, et les jours suivants j’ai réussi quelques exploits, faire mes courses seules, ou sortir au parc en bas de chez moi. Depuis cette période mes symptômes psychiatriques se sont atténués de façon très progressive, les uns après les autres (exceptés peut-être la dépression qui pointe trop souvent le bout de son nez), mes symptômes physiques atténués aussi en nombre mais pas en intensité, j’en ai hélas ai encore beaucoup et ‘ils sont très durs à supporter lorsque je me trouve au creux de la vague.
Aujourd’hui, après un an et un mois de sevrage total, et 20 mois après le début de mon sevrage, je ne peux pas : lire un livre ou un magazine en entier (je peux lire quelques articles mais parfois je ne comprends rien à ce que je lis néanmoins), conduire (car je suis dans un état de désorientation et de confusion mentale trop importants), gérer des affaires (payer mes impôts, appeler une administration), travailler, prévoir des choses, faire du sport, faire trop de marche.
Mais je peux (le plus souvent) : sortir dans la rue sans avoir peur, prendre un café à une terrasse, ne rien faire, manger normalement, dormir assez correctement.
Mes symptômes principaux aujourd’hui : maux de tête, douleurs au dos, aux hanches, aux bras et aux mains, raideur de tout mon corps, surtout le matin après le réveil, mal aux pieds, vibrations dans mon corps, sensations de piqûres et de bourdonnements, spasmes musculaires, faiblesse musculaire énorme, acouphènes, cerveau en coton, vertiges, étourdissements, asthénie, diarrhée (tous les jours) ; nausées, sueurs, attaques de panique, anxiété, tristesse profonde (par vagues) ; vomissements, petits retours d’agoraphobie (devenu très rare). En dépit de ces symptômes, j’ai l’impression d’être redevenue moi-même en effet, car je ne suis plus parano/agoraphobe/ anxieuse et plus trop ruminante… J’ai retrouvé (en partie seulement car je suis trop fatiguée et souvent déprimée) la Corinne que j’étais avant !
« Le vioxx a tué 60 000 personnes et provoqué 140 000 crises cardiaques. »
« Les neuroleptiques atypiques comme Zyprexa tuent quelques 62000 personnes par an dans des utilisations non approuvées. »
« AVANDIA® : 83.000 accidents cardiaques aux USA, »
« Une médecine répugnante »
« je considère le médecin qui pratique la médecine moderne comme le plus grand danger pour la santé. »
« les gens seraient en bien meilleure santé si la médecine moderne disparaissait à 90% »
« Le médecin, qui était une fois notre agent guérisseur, est devenu aujourd’hui celui qui nous rend malade. »
http://robert-silverman.net/medecinerepu.htm
Pour Marcia Angell, médecin et ancienne membre de la rédaction en chef du New England journal of Medecine, « Il n’est plus possible de croire les recherches publiées, ni de se fier au jugement de son médecin de famille »
« Les médicaments mis sur le marché sont, d’une façon ou d’une autre, de la fausse monnaie. Le médecin qui prescrit ne sait pas forcément ce qu’il fait. La raison? Les décideurs du système de santé se laissent en grand nombre corrompre par les groupes pharmaceutiques ».
« cette situation est aussi bien vraie aux Etats Unis qu’en France. »
Cliquer pour accéder à Le_scandale_pharmaceutique.pdf
La fraude médicale, les rois de la corruption
http://users.skynet.be/nomoreillusions/fraudemedicale.html
4 pages de vidéo pour ne pas mourir idiot
http://jeanpaul.jody.free.fr/cheres%20toxines/Le%20monde%20des%20m%E9dicaments%20%20Page%201.html
les pilules qui tuent
Des tranquillisants pour tous, des antibiotiques dès la petite enfance, des hormones pour cacher le vieillissement, des médicaments qui rendent malades, la grande mode des vaccins pour tout, des diagnostics qui font vendre…
La médecine serait-elle devenue folle ? A-t-on le droit aujourd’hui de critiquer cette nouvelle religion où le médecin, véritable moine en blouse blanche, nous assène des connaissances comme paroles d’Évangile ? Parce que la médecine actuelle retire à l’individu la responsabilité de sa santé, parce que le citoyen est infantilisé et conditionné à vivre dans la terreur des maladies, il est temps qu’une voix s’élève contre cette dérive. Cette voix est celle d’un homme, libre penseur, qui a choisi une philosophie de vie où la réflexion et l’action ne sont pas sous le joug du bien pensant consensuel.
Marc Menant nous propose une réflexion solidement fondée sur des faits d’actualité, une mise en perspective historique des liens qui unissent la médecine et le religieux. Le style est celui d’un écrivain, qui là encore, fait œuvre de liberté, d’originalité. C’est une pensée buissonnière qui nous entraîne hors des sentiers battus, hors des clichés rebattus, loin des certitudes que l’arrogance des spécialistes nous distille quotidiennement. Marc Menant revendique le droit à la suspicion devant tant d’informations, tant de préconisations et tant de prescriptions concernant notre alimentation, notre sexualité, notre sommeil, nos loisirs.
Il cherche le ressort de cette volonté de puissance d’une médecine qui, à vouloir tellement nous guérir, finit par nous affaiblir jusqu’à la mort. Dénonçant cet étrange paradoxe d’une médecine qui nous tue, ce livre participe d’une démarche citoyenne, il s’agit d’éthique et de liberté, il s’agit de reprendre la maîtrise de soi, de refuser la passivité et la manipulation, il s’agit de vivre pleinement. Pour autant Marc Menant, dans la deuxième partie du livre, ne choisit pas la simplicité de nouvelles recettes qui viendraient s’ajouter à la longue liste de celles proposées par les thérapeutes, médecins, spécialistes, coachs et psy en tous genres. Il nous parle d’une dynamique de vie et nous invite à quitter la survie pour une vie supérieure, une « sur vie » qui ne s’acquiert qu’à la condition d’un engagement complet, d’un désir ardent et d’un appétit de vivre qui apparaissent comme source de santé. Marc Menant est l’homme de cet engagement.
Il est prouvé, par de nombreuses études, que les hypnotiques deviennent objectivement inefficaces lors de l’administration chronique. Cette inefficacité se voit objectivement sur les enregistrements de sommeil. Après un temps variable allant de 2 semaines a un mois, les hypnotiques a demi-vie d’élimination courte ou moyenne (jusqu’à 24 heures) ne sont plus capables de réduire la latence d’endormissement, de diminuer le nombre et la durée des réveils intercurrents et d’auguementer la durée du sommeil.
CONTENULes Benzodiazépines: Comment agissent-elles et comment s’en sevrer ? • PROTOCOLE À SUIVRE LORS DU SEVRAGE DES BENZODIAZÉPINES • Information sur la recherche médicale effectuée lors du sevrage clinique des benzodiazépines Professeure C Heather Ashton DM, FRCP, 2002 • Index |
CONTENU
AVANT-PROPOS DE L’ÉDITION RÉVISÉE, AOÛT 2002
CHAPITRE I: COMMENT FONCTIONNENT-ELLES DANS NOTRE ORGANISME ?
Les benzodiazépines
La puissance
La vitesse d’élimination
La durée de son effet
Les actions thérapeutiques des benzodiazépines
Les mécanismes d’action
Les effets contraires des benzodiazépines
La sursédation
Les interactions avec les autres drogues
Les troubles de mémoire
Les effets stimulants paradoxaux
Les dépressions et les émotions émoussées
Les effets contraires chez les personnes âgées
Les effets contraires durant la grossesse
La tolérance
La dépendance
La dépendance d’une dose thérapeutique prescrite
La dépendance d’une dose thérapeutique prescrite élevée
L’abus récréatif des benzodiazépines
Les coûts socio-économiques de l’usage prolongé d’une benzodiazépine
Lectures supplémentaires Tableau 1. Les benzodiazépines et les drogues similaires
Tableau 2. Les actions thérapeutiques des benzodiazépines
Tableau 3. Les coûts socio-économiques de l’usage prolongé des benzodiazépines
Fig. 1. Diagramme du mécanisme de l’action du neurotransmetteur naturel GABA (acidegamma-aminobutyrique) et d’une benzodiazépine sur les cellules nerveuses (neurones) du cerveau
CHAPITRE II. COMMENT SE SEVRER DES BENZODIAZÉPINES APRÈS UN USAGE PROLONGÉ ?
Pourquoi devez-vous arrêter l’usage des benzodiazépines ?
Avant de commencer le sevrage des benzodiazépines
Consulter votre médecin
Assurez-vous d’avoir un appui psychologique adéquat
Ayez un état d’esprit ouvert
Ayez confiance
Soyez patient
Choisissez votre propre voie
Le sevrage
Diminution progressive du dosage
Changer à une benzodiazépine à longue demi-vie
Établir et suivre le programme de sevrage
Le sevrage chez les gens âgés
Le sevrage des antidépresseurs
CHAPITRE III. LES SYMPTÔMES AIGUS ET PROLONGÉS DU SEVRAGE DES BENZODIAZÉPINES
Les mécanismes de réactions au sevrage
Les symptômes aigus du sevrage
Les symptômes individuels, leurs causes et comment y réagir
L’insomnie, les cauchemars, le sommeil agité
Les souvenirs inopportuns
Les crises d’anxiété
Anxiété généralisée, crises et phobies
Thérapies psychologiques
Techniques complémentaires – médecine douce
Exercice et différentes techniques
L’hypersensibilité sensorielle
La dépersonnalisation, la déréalisation
Les hallucinations, les illusions et les distorsions perceptives
La dépression, l’agressivité et les obsessions
Les symptômes musculaires
Les sensations corporelles
Le cœur et les poumons
Les problèmes d’équilibre
Les problèmes digestifs
Le système immunitaire
Le système endocrinien
Les crises et les convulsions
Les médicaments supplémentaires durant le sevrage d’une benzodiazépine
Les antidépresseurs
Les bêtabloquants
Les hypnotiques et les sédatifs
Les autres médicaments
L’usage d’une benzodiazépine pendant et après le sevrage
Diète, breuvage et exercice
Fumer
Les symptômes prolongés du sevrage
L’anxiété
La dépression
L’insomnie
Troubles sensoriels et moteurs
Mécanismes éventuels des symptômes sensoriels persistants et moteurs
Mémoire et connaissance défaillantes
Les benzodiazépines endommagent-elles la structure du cerveau ?
Les symptômes gastro-intestinaux
Vivre avec des symptômes de sevrage prolongés
Les benzodiazépines et leur temps résiduel dans l’organisme après un sevrage
Épilogue
Éducation
Recherche
Méthodes de traitement
Centre pour le sevrage
Tableau 1. Les symptômes du sevrage d’une benzodiazépine
Tableau 2. Les symptômes du sevrage des antidépresseurs
Tableau 3. Les symptômes prolongés du sevrage d’une benzodiazépine
Tableau 4. Les causes probables des symptômes prolongés du sevrage d’une benzodiazépine
http://www.benzobookreview.com/ashton.html
Professeur Heather Ashton sur des benzodiazépines – vue d’ensemble
Comment diminuer progressivement les benzodiazépines
La taille de chaque dose de réduction dépend de la dose de départ. Les malades qui prennent une forte dose peuvent généralement supporter une plus grande réduction de dose que ceux qui prennent une dose plus légère.Par exemple, les malades qui prennent l’équivalent de 40 mg de diazépam peuvent tolérer une diminution de 2 voire, 4 mg toutes les deux semaines. Quand ils arrivent au palier de réduction de moins de 20mg, une réduction de 1 à 2 mg toutes les semaines ou toutes les deux semaines est préférable et même une réduction de ½ mg peut être souhaitable jusqu’à ce qu’ils atteignent le palier de 5mg.
L’arrêt des 3 derniers mg est souvent perçu par les patients comme particulièrement difficile car ils redoutent comment ils vont faire sans drogue du tout..
Cependant, la séparation finale est étonnamment facile alors que la confiance augmente et que les patients sont encouragés par leur nouvelle liberté de « désintoxiqués »
Et l’objectif général de la stratégie de diminution progressive de doses est d’accomplir une diminution lente, stable, et douce de la concentration de benzodiazépines dans le sang, qui laisse le temps aux ajustements pharmacologiques et psychologiques nécessaires que j’ai déjà mentionnés auparavant. Et cela peut inclure une véritable resynthèse des récepteurs de gababenzodiazépines qui ont un fonctionnement déficient pendant la prise chronique de benzodiazépines comme je l’ai déjà expliqué
Et je ne prétends pas que le message que je vais décrire est le dernier mot en ce qui concerne le sevrage de benzodiazépines, mais il est fondé sur des expériences très proches avec ces patients qui ont fréquenté ma clinique, et qui s’exprimaient très bien, et cela a été dernièrement confirmé par des centaines et des centaines de patients avec qui je suis en contact depuis que la clinique a fermé, et ces principes de bases concernant le sevrage de benzodiazépines sont vraiment très simples . Ils consistent simplement en une réduction graduelle du dosage et du soutien psychologique si besoin. Il est généralement admis que le dosage devrait être diminué graduellement. Un sevrage brutal, particulièrement d’un dosage important peut précipiter des convulsions, des psychoses et des réactions de panique.
Et le rythme de la diminution devrait être individuellement adaptée au besoin personnel du patient, en prenant en compte le style de vie, la personnalité, les stress environnementaux, les raisons pour la prise de benzodiazépines, la durée et la dose de l’utilisation du médicament, , la quantité de soutien possible et beaucoup d’autres facteurs personnels. Il ne peut pas y avoir un seul protocole qui s’applique à tout le monde parce que tout le monde est différent, et le processus entier peut prendre des semaines, ou même une année ou plus. Il me semble qu’il n’est nul besoin de se presser chez les patients qui prennent des benzodiazépines depuis des années, de toute façon.
Faire sans les médicament est essentiellement un processus d’apprentissage qui peut prendre très longtemps, et d’après mon expérience, les meilleurs résultats des essais sont accomplis si le patient lui-même et non pas le docteur contrôle le rythme de sevrage et qu’il peut procéder au rythme qui lui semble tolérable.
La plupart des patients sont tout à fait capables de contrôler leur propre sevrage à condition d’avoir les conseils adaptés et des encouragement ; le docteur et le patient ensemble peuvent décider initialement d’un planning de sevrage, mais cela peut exiger des réajustements de temps en temps en fonction des progrès.Et si des problèmes apparaissent, le dosage peut être stabilisé pendant quelques semaines ou le taux de sevrage diminué.
Mais il est important de toujours aller de l’avant et d’éviter de revenir à un palier antérieur qui consisterait à réaugmenter le dosage. Pour la plupart des patients à une dose thérapeutique de benzodiazépines, le sevrage est mieux pris en charge en ambulatoire.
Des désintoxications rapides dans des centres de désintoxication sont totalement inappropriées parce que c’est trop rapide et le patient n’a pas le temps de construire des techniques alternatives dans son propre environnement, un processus qui peut prendre plusieurs mois, et les patients qui deviennent involontairement dépendants par des prescriptions médicales trouvent souvent très traumatisant d’être traités
Les
Benzodiazépines : valium, temesta, lexomil, tranxène, xanax, etc….
les drogues légales : effets et conséquences, addiction et sevrage
"Il est plus difficile de sevrer les personnes des benzodiazepines que de l’héroïne." professeur M Lader (1999)
Nous
sommes le premier pays consommateur de somnifères, anxiolytiques et
anti-dépresseurs en tous genre, qui ne sont rien d’autre que des
drogues légales, ayant des effets similaires à celles qui ne le
sont pas, au point qu’il existe désormais un véritable trafic de ces
pilules dans la rue à usage de stupéfiants
Un dossier très complet "The Ashton Manual" (liens et historique dessous) sur les effets et le sevrage des benzodiazépines, a
été ecrit et mis en ligne (en français ouf !, par Chrystal Heather Ashton,
DM FRCP, Professeure Emeritus en Psychopharmacologie Clinique à
l’Université de Newcastle upon Tyne en Angleterre qui a commencé à
dénoncer les conséquences de l’utilisation abusive de ces substances
depuis plus de 15 ans.
Les
benzodiazépines, dont le tableau est donné sur ce site c’est entre
autre le valium, temesta, lexomil, trangsène, mogadon, xanax, stilnox, Rohypnol … la liste est longue.
Une
question que vous pourriez vous poser, vu qu’il s’agit bien de drogues,
et même de drogues dures, dont les dégâts sont considérables, bien
qu’elles soient prescrites par des médecins et remboursées par la
Sécurité Sociale. L’existence d’un véritable marché dans la rue et sur
le net, de ces produits en direction des toxicomanes, montre qu’eux les
voient bien pour ce qu’ils sont : des drogues !
Pourquoi
interdire ou considérer illégales les autres, et criminaliser leur
usage et leur vente ? Pourquoi faire passer des tests pour le cannabis
lors d’un accident de voiture, alors que la conduite est tout aussi,
voire plus dangereuse selon les cas, lorsque l’on prend ces cachets ?
Pourquoi pousser les haut-cris parce que des adolescents fument du
cannabis, en même temps que l’on ne cesse d’augmenter les prescriptions
de ces drogues légales aux adolescents, voire même aux enfants puisque
l’autorisation de leur prescrire du Prozac (*) vient d’être donnée en
France ? Je ne prône absolument pas la consommation de cannabis ou de
toute autre substance altérant la perception de la réalité, mais sa
diabolisation est hystérique compte-tenu de la consommation de
somnifère, anxyolétiques et anti-dépresseurs en tout genre, qui est en
parallèle prescrite à tout de bras, pose question. D’une part la
diabolisation de la première, vise à masquer la seconde, et divise les
drogués en "bons drogués" fournis par le médecin et "mauvais drogués"
fournis par le dealer du coin. Cette distinction arbitraire est
perverse. Je cite :
"Médicaments psychotropes : Un grossiste (le pharmacien), un dealer (le
médecin) et un consommateur de drogue (l’assuré) sous la surveillance
de deux organisations criminelles (l’Etat et l’Industrie du médicament)" Dr Martin Winckler (son site Winckler’s Webzine)
le site "Non aux benzodiazépines" (voir dessous) : "Les
pires ravages attribués à la drogue ne passent pas par l’action véreuse
d’un dealer propiétaire d’un coin de rue, mais par celle d’un vénérable
médecin lové dans son cabinet"
L’accoutumance
aux benzodiazépines est rapide et élevé, plus important que celui de
l’héroïne et son sevrage plus difficile. Ses effets secondaires sont
importants entraînant selon les personnes : état dépressifs, troubles
de la mémoire, perte de l’émotionnel, troubles de la personnalité,
désocialisation, agressivité, avec un risque non négligeable de suicide
… bref tout ce que l’on peut reprocher aux drogues dures illégales !
Sur le plan individuel, votre vie quelque part vous est volée, sans même que vous en soyiez conscient !
Mais le coût social, lorsqu’une partie non marginale de la population
est sous l’emprise de ces drogues, en terme de relation humaines, de
relations familiales, d’éducation des enfants, de conscience et
responsabilité individuelle est bien plus dramatique, sans parler du
coût financier induit pour la sécurité sociale de ces prescriptions,
mais également de la prise en charge des soins médicaux et accidents
conséquences de la prise de ces pilules.
Il
n’y a donc aucune raison de faire de distinction entre les drogues en
légales et illégales, mais à voir en fonction de leur dangerosité, de
la dépendance qu’elles engendrent, de leur altération du champ de
conscience et du comportement, etc… question méritant d’être
approfondie.
Toutefois
on peut déjà poser la question, concernant ces drogues légales
prescrites sur ordonnance : à qui profite le crime ? Elle profite en
premier lieu à l’industrie pharmaceutique, et c’est une véritable
rente. Cette société génère mal-être et dépression, que l’on fait
perdurer en mettant les personnes sous camisole chimique, les coupant
de la perception de celui-ci et les rendant inaptes à prendre
conscience de ses causes de celui-ci : une vie qui n’en est pas ou plus
une. Elles ne remettrons pas, de ce fait, en cause le fonctionnement de
la société et ne chercheront pas à le changer pour reprendre possession
de leur vie. Il s’agit de faire porter le poids du dysfonctionnement
collectif à l’individu, si vous n’êtes pas heureux, c’est que vous
refusez de l’être …
Les
drogues, qu’elles soient légales ou non, sont une recherche d’oubli de
la réalité, un désir de lui échapper, de la fuir, au lieu d’agir sur
elle pour la changer. Et si nous cherchons à la fuir, c’est que nous
sommes malheureux, mais que nous pensons que nous sommes impuissants à
y changer quoi que ce soit. Or si nous sommes de plus en plus nombreux
à être malheureux, ce n’est pas parce qu’individuellement, nous ne
voulons pas être heureux, c’est que cette société génère, propage du
malheur, de la misère autant psychologique que matérielle. Mais si nous
croyons ce qui nous est dit, que le bonheur serait un choix individuel,
et cherchons à oublier notre mal-être, c’est nous même que nous
oublions, c’est à ce que nous sommes que nous devenons sourds et nous
nous privons des moyens de changer cette société du malheur pour
l’engager dans la voie d’une société où nous serions heureux de vivre.
Car refuser une société du malheur est un choix dépend de nous. Dans un
petit royaume d’Asie, le gouvernement a posé comme critère de mesure,
en place du PNB, Produit national brut, le BNB Bonheur national brut …
si ! … voir Le Bhoutan et le BNB Bonheur National Brut …
Témoignage d’un internaute :
en cas d’hospitalisation pour sevrage et bien on ne te demande pas ton
avis . En unitée psy tu dois respecter ou plutot te soumettre a ce que
décide le docteur, si il fallais que le toubib demande a chaque
personne en unitée psy le désire de chacun je ne crois pas qu’il puisse
y arriver.
La première des choses c’est de savoir que si on décide d’aller en
spy il faudras respecter les contraintes que cela impose mais ca c’est
avant donc il faut bien réfléchir avant d’y aller et si ma foi la
personne y rentre en urgence pour x raison la il faut suivre hélas et
c’est comme ca ce que décident les docteurs. Je connais bien ce milieux
c’est pour ca que j’écris et met en garde
http://dbminos.club.fr/libreinfo/plaquette03_2.html
» Le plus grand problème de dependance a la drogue dans le monde n’implique pas l’héroïne, la cocaïne ou la marijuana. En fait, il n’implique pas une drogue illégale du tout. Le plus grand problème de dependance a la drogue du monde est posé par un groupe de drogues, les benzodiazépines, qui sont largement prescrites par des médecins et prises par d’innombrables millions de gens parfaitement commun autour du monde… les experts en matière de dependance a la drogue qui obtiennent des sevrages reussis aux benzodiazépines declarent que ces sevrages sont plus difficile que des sevrages des dependances a l’héroïne… Pendant plusieurs années maintenant les groupes de pression ont combattu pour aider les individus intoxiqués à se sortir librement de leurs chaînes pharmacologiques. Mais le combat a été désespéré. Aussi rapidement qu’ un individu devient libre d’une des benzodiazépines, un autre patient quelque part devient autrement intoxiqué. Je crois que la raison principale de ceci est que les médecins sont intoxiqués aux prescriptions de benzodiazépines, comme beaucoup de patients sont accrochés a les prendre. Je ne pense pas que le problème puisse jamais être résolu par la persuasion douce ou par l’essai de sevrer des patients de ces drogues. Je pense que la seule veritable solution à long terme est que les patient se rendent compte du danger de ces drogues et de les éviter comme la peste. l’utilite des benzodiazépines est modeste et relativement insignifiante. Nous pouvons faire sans elles. Je ne pense pas que le problème des benzodiazépines ne soit résolu avant que les patients autour du monde s’unissent et indiquent clairement qu’ils ne sont pas disposés à accepter des prescriptions pour ces produits dangereux. » – DR Vernon Coleman, la vie sans Tranquillisers, 1985. » »
« il est plus difficile de sevrer des personnes des benzodiazepines que de l’héroïne. »
en 1999 le professeur Lader a indiqué : « il est plus difficile de sevrer des personnes des benzodiazepines que de l’héroïne. Il semble juste que la dépendance est si encrassé et les symptômes de sevrage que vous obtener soient si intolérable que les gens aient beaucoup de problème a se dégager. L’autre aspect est qu’avec de l’héroïne, habituellement le retrait est de une semaine ou ainsi. Avec des benzodiazepines, une proportion de patients continuent a avoir des symptomes de sevrage à long terme et ces symptômes très désagréables pour mois après mois, et je reçois des lettres des personnes disant que vous pouvez continuer pendant deux années ou davantage. Certains des groupes de tranquilliser peuvent documenter les personnes qui ont toujours des symptômes dix ans après l’arrêt . »
« On administrera des psychotropes aux ennemis capturés et aux civils soupçonnés de collaboration pour leur soutirer des informations, en ne reculant pas, lorsque ce sera nécessaire, devant l’usage d’une torture chimique à l’efficacité dévastatrice. Les composés chimiques seront rapidement métabolisés et ne laisseront aucune trace en cas d’examen médico-légal. Dans ce sombre scénario d’avenir, de nombreuses démocraties fragiles seront tombées sous le joug du totalitarisme, dont les gouvernements répriment toute dissidence avec une efficacité brutale, en recourant à la pacification chimique de populations entières, à l’usage d’agents incapacitants pour contrôler les foules et capturer les dirigeants dissidents, et à l’utilisation de substances chimiques pour torturer et interroger les dissidents. »
Monsieur Jacques CHIRAC
Présidence de la République
55, Rue Saint Honoré
75008 PARIS
Paris le mardi 19 avril 2005
Monsieur le Président de la République,
Une femme sous l’empire d’un tranquillisant (Lexomil’) avait tué fin 1999 de 11 coups de haches son mari. Cette dernière vient d’être condamnée le 31 mars 2005 à 5 ans de prison dont 1 an avec sursit par la cour d’assises des Hauts-de-Seine.
Notre Association a témoigné à la barre en sa faveur, ainsi que le Professeur de psychiatrie Jean-Pierre Olié de l’hôpital Sainte-Anne à Paris.
En effet, les médicaments psychotropes de la classe des benzodiazépines favorisent les actes de violence contre soi-même et parfois contre autrui. Les effets indésirables » bizarres » et la désinhibition provoquée par ces succédanés de la cocaïne semblent mieux connus des spécialistes et des magistrats, grâce aux actions de notre association.
Paradoxalement, un autre crime effroyable commis également par une femme sous l’empire d’un traitement similaire (Lysanxia’) est incarcérée depuis plus de 15 ans, et à perpétuité. Celle-ci n¹a pas pu bénéficier de notre aide (notre association n’existe que depuis 1992), toutefois le Professeur Jean-Pierre Olié avait déjà à l’époque témoigné par écrit en sa faveur.’
Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir accorder votre grâce
présidentielle à cette mère de 2 enfants, incarcérée à Rennes sous le nom de Sylvie Reviriégo. Un rapport d’expertise psychiatrique datant de l’an 2000 réaffirme la responsabilité du traitement médicamenteux, et atteste de la non-dangerosité de cette pauvre femme piégée par les Benzodiazépines.
Par avance nous vous remercions pour votre juste intervention et nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, à l’expression de nos hommages les plus respectueux.
Un extrait de l’émission de Canal+ « Lundi investigation », mars 2008 : « Tranquillisants : l’overdose ? » Il y est question de ces patients drogués avec les « drogues du pauvre », comme le dit spontanément une femme traitée depuis une dizaine d’années par des quantités ahurissantes de plusieurs types de psychotropes à la fois. C’est le même constat que faisait Paul Arcand dans son documentaire « Québec sur ordonnance », dont nous avons rendu compte dans cette note. Certains patients passent d’un comprimé au « millefeuille thérapeutique », puis à la « défonce toxicomaniaque »… Mais dire, comme le fait un médecin interviewé, que les médecins sont conscients mais ne peuvent pas résister à la pression des patients est bien trop léger… Les médecins seraient, paraît-il, trop gentils et n’auraient pas appris à dire non… Plus raisonnable semble l’explication du directeur de la revue Prescrire et celle de Philippe Pignarre qui mettent en cause le marketing de l’industrie pharmaceutique, y compris la publicité déguisée en « campagnes d’information », qui atteint à la fois les médecins et les patients.
ca n’as jamais ete aussi dur physiquement et mentalement, c plus dur que pour l’hero (mentalement) fatigue extreme, crampes, insomnies, sudations enormes, mal de cranes tres tres tres intensse, phobie social, parano aigue, trouble visuel et sensoriel, spasmes, mouvement anormal de mes membres, tremblement, depression, crises d’angoises, anxiétée constente ou presque.
j’ai decider hier, d’allez voir sur internet car j’etais pres a allez a l’HP tellement ca n’allait pas et je me sens mieux en sachant ce qui es en train de m’arriver, de savoir que c CA le sevrage du lexo
tous c temoignages c de l’or pour moi, ca m’aide, vive l’internet !
mais voila, j’ai reussi a ecrire ce texte car j’ai pris une moitiée de lexo ce soir. Sinon impossible de garder les yeux plus de 10minutes devant l’ecran, trop trop mal au crane.
d’ailleur j’aimerais savoir comment faire
pour arreter ou reduire ce mal de crane (j’ai l’impression que ma tete va exploser), c ce qui me derange le plus avec la parano et l’anxiétée.
APPGITA : groupe parlementaire tous partis sur la dépendance involontaire aux tranquillisants (Royaume-Uni)
http://translate.google.fr/translate?u=http%3A%2F%2Fwww.appgita.com%2F&sl=en&tl=fr&hl=&ie=UTF-8
traduction google
HOUSE OF COMMONS CHAMBRE DES COMMUNES
Propositions pour le Manifeste de l’APPG
Addiction Involontaire aux tranquillisants
February 12, 2008 12 février 2008
INTRODUCTION
Par plusieurs critères involontaire tranquillisants prescrits à la toxicomanie est le plus grave problème de la drogue en Grande-Bretagne aujourd’hui.
Benzodiazépine : Le nombre de décès liés aux benzodiazépines chaque année dépasse celui de toutes les drogues illégales, sauf l’héroïne.
Le nombre de toxicomanes (1,5 millions) (environ 7 millions en France), dépasse de loin le nombre accro à toutes les drogues illégales.
L’ampleur de la toxicomanie – tranquillisants sont plus addictive que l’héroïne.
La durée de la toxicomanie: Les toxicomanes sont souvent dépendants à 10, 20 ou 30 ans.
Le coût social de la toxicomanie est énorme, mais pas encore quantifiés par les statistiques officielles.
La souffrance des toxicomanes est tranquillisant et de l’extrême est immoral. Elles ont été introduites pour une dépendance de drogues par leur médecin de confiance. Ils sont ensuite abandonnés sans traitement pour leur maladie iatrogène.
Suggéré des politiques pour manifesto
L’éducation des médecins et du grand public sur les dangers de la dépendance involontaire tranquillisant, avec pour objectifs de réduire de 1,5 millions de toxicomanes, et afin d’éviter la création de nouveaux toxicomanes par la mise en oeuvre des directives de traitement qui restreignent la prescription à 2 semaines.
De fournir des services spécialisés au retrait involontaire tranquillisant toxicomanes notamment; locales d’auto-saisine des cliniques, des groupes d’auto-assistance, un service d’assistance 24 heures nationales et régionales résidentiel retrait cliniques. Pour mettre en place un groupe de travail pour identifier les bonnes pratiques pour tranquillisant retrait.
Réadaptation des toxicomanes prescrit conçu pour leur permettre de réintégrer le marché du travail – la plupart des toxicomanes sont dans l’incapacité de travailler. Ces politiques à fixer des objectifs qui sont régulièrement suivies et les résultats devant être publiés.
La recherche médicale dans le mécanisme de tranquillisant dommages à l’organisme pour permettre le traitement à apporter aux ex-toxicomanes qui ont subi des dommages de la toxicomanie.
Pour quantifier le tranquillisant problème en collectant des données officielles sur le sujet. For example: Par exemple:
Le nombre de toxicomanes de longue durée.
Le nombre de bébés nés de toxicomanes accros mères.
Le nombre d’ex-toxicomanes qui sont irrémédiablement endommagés.
Le nombre de nouveaux toxicomanes créés chaque année.
Le nombre de toxicomanes qui ont réussi à retirer chaque année.
Les chiffres sur la durée de la toxicomanie.
Un coût de tranquillisant retrait des services spécialisés, qui ont un taux de réussite élevé lorsque c’est fait correctement et en comparaison avec le retrait de drogues illégales.
Tenter de quantifier le coût social de la toxicomanie, y compris tranquillisant:
Calculer la corrélation entre la toxicomanie et l’incapacité tranquillisant avantage.
La quantité de temps et d’argent gaspillé par le renvoi de tranquillisant toxicomanes à l’hôpital pour investigation des maladies diagnostiquées à tort, par exemple ME / MS / dépression qui sont, en réalité méconnue tranquillisant effets secondaires.
Accidents, notamment les accidents de la circulation en raison de "tranquillisant conduite" et d’accidents dans les foyers de personnes âgées, y compris les fractures de la hanche, en raison de «drogués» de patients.
Benzodiazépine tranquillisants avant la Medicines Act (1968) et l’actuel système de licences (1972) Ils ont été attribués "licences de droit» comme un projet d’enregistrement avec peu ou pas de contrôle. D’effectuer un examen indépendant de la sécurité tranquillisant licences pour l’efficacité et le nombre de permis délivrés.
À examiner si la dépendance à Internet dans le commerce de drogues, basé dans le Royaume-Uni, en passant par le système de presc Comment tranquillisants sont de plus en plus un abus de drogues illégales utilisées par les toxicomanes à "dynamiser" les drogues illégales ou de "descendre".
Pour revoir la pratique consistant à traiter les toxicomanes à la drogue par un transfert à un deuxième plus grande accoutumance des drogues, par exemple. Méthadone à l’héroïne ou de l’alcool à des tranquillisants.
À identifier et à attribuer la responsabilité de la tranquillisants problème entre les différents ministères et organismes: le Home Office, ministère de la Santé, Département des Travaux et Pensions, Primary Care Trusts, l’Agence nationale de traitement, les autorités sanitaires locales, les cabinets de médecins généralistes, les autorités locales et les pharmaciens .
D’introduire une taxe sur l’industrie pharmaceutique pour faire face à l’héritage de problème de la drogue – les jeux de hasard et d’alcool industries versent une redevance de prestation de services pour les victimes de leurs produits. A "pharmaceutical levy" similarly to be used to provide services for prescribed drug casualties. Un «prélèvement pharmaceutique" de même à être utilisés pour fournir des services aux victimes des drogues prescrites.
Une enquête publique sur le scandale des tranquillisants.
Jim Dobbin MP, Chair Jim Dobbin député, président
John Grogan MP, Vice Chair John Grogan, député, vice-président
Nigel Evans MP and Paul Rowen MP, Joint Secretaries Nigel Evans, député et Paul Rowen MP, co-secrétaires
Email Pat Dobbin Email Pat Dobbin
Email Mick Behan Email Mick Behan
• APPG for Involuntary Tranquilliser Addiction, Newsletter 1, January 22, 2008 • APPG involontaire pour Tranquilliser Addiction, Newsletter 1, le 22 janvier, 2008
cette pétition a été, hélas, censurée
« STOP KILLING PEOPLE NOW »
pétition internationale benzodiazépine de Benzodiazépine Awareness Network
Appel aux fabricants de benzodiazépines, aux médecins prescripteurs, aux pharmaciens, à la F.D.A. , à l’OMS et à l’Afssaps.
«Ma plus grande erreur : faire confiance à des médecins !»
«Les médecins qui les prescrivent devrait être jugés et condamnés»
traduit de : http://www.petitiononline.com/mod_perl/signed.cgi?benzo&1
traduction Google : http://translate.google.com/translate?u=http%3A%2F%2Fwww.petitiononline.com%2Fmod_perl%2Fsigned.cgi%3Fbenzo%261&langpair=en%7Cfr&hl=fr&ie=UTF-8&oe=UTF-8&prev=%2Flanguage_tools
« Toutes les benzodiazépines sont des drogues horribles prescritent par des médecins qui ne devraient pas prescrire ce poison. Il faut interdire toutes les benzodiazépines !
Cette drogue est horrible.
Cette « médecine » est réellement un poison ; elle te tuera toi et ton esprit, lentement et silencieusement et ce malgré les haussements d’épaules du docteur.
Rivotril a ruiné ma vie.
C’est l’enfer pour cesser de prendre ces comprimés terribles. Les médecins que les prescrivent devrait être jugés et condamnés.
Ma mére s est suicidée a cause des benzodiazepines (témoignage France)
Les benzos ont ruinés ma vie.
Les Benzos devraient être interdites. Ils ont assuré 10 ans de ma vie. Le sevrage est horrible.
Ces drogues ont détruit 22 ans de ma vie .
Je stoppe Lorazepam il y a 3 mois et je souffre énormément et maintenant mes 4 enfants n’ont plus de maman pour prendre soin de eux. C’est mon plus mauvais cauchemar
Dévasté par le sevrage de cette drogue… ! ! ! !
Les médecins doivent cesser de distribuer leur poison comme de la sucrerie.
Ce sont les plus mauvaises drogues qui n’aient jamais existé. Elles devraient tout être jeté dans les toilette. Ne jamais les prendre, elles ruineront votre vie.
On m’a dit que cela ne provoquait pas de dépendance
Ils ont fait un désastre de ma vie.
Temesta a presque pris ma vie.
Je suis passé par l’enfer dû au sevrage des benzos.
Si j’avais su dans quel enfer ces drogues me menait, je ne les aurais jamais pris.
Cette drogue horrible a ruiné ma vie.
Je suis presque mort de prendre des benzos. Quelque chose doit être faite maintenant.
Je passe par l’enfer pour me sortir du Tranxène.
J’ai passé les deux dernières années dans l’enfer. J’ai souffert la torture physique et mentale journalière et insupportable.
J’AI PERDU MON ÉPOUSE À CAUSE DES BENZOS
Ma plus grande erreur faire confiance à des médecins.
Ces médicaments sont extrêmement dangereux.
Les drogues les plus terribles sur la planète ! Toutes benzos drogues devraient être retirés du marché, AUSSITÔT QUE POSSIBLE ! !
Les benzos sont des poisons.
Arrêter la douleur provoquée par les benzos !
Je suis passé par l’enfer. J’ai des amis qui sont passé par là aussi et qui ont tout perdu. Ceci doit S’ARRÊTER !
Bienvenue en enfer quand vous vous arrêtez. » …etc
benzos : Ils deviennent catastrophiques quand on les prend d’une manière régulière.
Avec l’apparition des benzodiazépines, on est passé à des produits actifs mais moins toxiques. Il est difficile d’arriver à se suicider avec des benzodiazépines. On a donc obtenu un certain confort avec ces médicaments. Ensuite, on a évolué avec des molécules plus modernes et qui fonctionnent encore mieux.
Néanmoins, si tous ces produits sont excellents quand ils sont pris d’une manière discontinue ou occasionnelle, ils deviennent catastrophiques quand on les prend d’une manière régulière. Actuellement, pour l’insomnie chronique, on conseille une prise discontinue de ces produits, c’est-à-dire une fois, deux fois, trois fois maximum dans la semaine ou bien par périodes. Dans tous les cas, il faut vraiment éviter une prise régulière parce que cela entraîne une accoutumance et même une dépendance : il devient difficile d’arrêter le médicament. On doit augmenter les doses pour obtenir le même effet positif sur le sommeil. Surviennent alors des effets secondaires importants sur le lendemain.
docteur sylvie Royant-Parola
Il apparaît une atteinte de la mémoire immédiate (de fixation) dans la prise prolongée et il existe peut-être un rapport entre hypnotique au long court et la recrudescence de la
maladie d’Alzheimer.« En d’autres termes, aucune caractéristique chimique ne peut distinguer entre un psychotrope appelé » drogue » et un autre appelé » médicament »
http://www.personnalitelimite.org/droguesmedicaments.html
professeur david Cohen
professeur Guilhème Pérodeau
L’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies
(OFDT) propose la définition suivante pour le terme «
drogues » :
» produit psychoactif naturel ou synthétique,
utilisé par une personne en vue de modifier son état
de conscience ou d’améliorer ses performances, ayant
un potentiel d’usage nocif, d’abus ou de dépendance
et dont l’usage peut être légal ou non « .
« Depuis des temps immémoriaux, les hommes ont utilisé
des produits naturels à des fins médicales. Ces produits,
autrefois appelés « drogues », correspondaient aux
médicaments d’aujourd’hui et, jusqu’au
19ème siècle, étaient vendus chez « le
droguiste » puis chez « l’apothicaire ». »
http://www.caat.online.fr/toxicomanie/toxicointro.htm
Définir la dépendance physique Si
un médicament provoque des effets de sevrage déplaisants, certains
usagers en deviendront inévitablement physiquement dépendants. En
effet, cette conclusion est inhérente à la définition de dépendance physique.
Selon le World Task Force, un groupe de travail qui s’est penché sur
les sédatifs hypnotiques, «la dépendance physique se définit comme
l’apparition de symptômes spécifiques lorsque la médication est
brusquement interrompue». Le service de glossaire pharmacologique en
ligne de l’Université de Boston affirme que la dépendance «se
caractérise par la nécessité de maintenir la prise de médicament afin
d’éviter l’apparition de symptômes de sevrage incommodants ou
dangereux». Et un rapport récent publié dans le New England Journal of Medicine
le confirme : «L’utilisation du terme « dépendance physique » implique
qu’un syndrome de sevrage se produira après l’arrêt d’un remède
psychiatrique.»
Un vieux Brass Tacks documentaire de 1987 sur la toxicomanie benzodiazépine. Les toxicomanes dans ce court documentaire ne font rien d’illégal, leur toxicomanie est de médicaments prescrits par leur médecin. Ces médicaments comprennent l’alprazolam, clonazépam, chlordiazépoxide, diazépam, le lorazépam, nitrazépam, oxazépam, témazépam. Vous le savez peut-être ces médicaments sous leurs noms de marque xanax, klonopin, rivotril, librium, le valium, ativan, mogadon, serax ou restoril. Ce documentaire montre les effets dévastateurs de ces médicaments lorsqu’ils sont pris à long terme, notamment en tournant les gens souffrant d’amnésie zombies avec un large éventail de drogues, y compris les troubles psychiatriques induits agoraphobie, la dépression, l’anxiété et le sentiment suicidaire. Les symptômes de sevrage benzo qu’un toxicomane peut s’attendre à faire l’expérience peuvent comprendre une augmentation de la tension, l’anxiété, des sensations de brûlure, des crampes abdominales, une sensation irréelle et un détachement de la réalité, des sensations de brûlure, oversensitvity à la lumière et le son, à l’exploration des sentiments sous leur peau, la perte d’équilibre , La panique, tremblements, la transpiration, l’insomnie, des tremblements ou des convulsions et même la psychose. Dans ce clip vidéo, vous verrez les membres du Comité sur la sécurité de la médecine, tels que le professeur Malcolm Lader, le professeur Michael Rawlins et d’autres médecins. Un tranquillisant toxicomane drogue paye souvent de leur carrière, de leur mariage, elles oublient leurs enfants qui ont grandi en leur laissant comme un agoraphobe suidical recluses chez elles. Comme vous pourrez le voir confirmé dans ce clip vidéo la dépendance (toxicomanie) se produit sur les soi-disant « normale » doses thérapeutiques. Ce documentaire est une vidéo éducative très importante au sujet de cette immense dépendance aux benzos, une dépendance souvent ignorés lorsque les victimes souffrent en silence et ignorent souvent que ce sont les médicaments qui les rendant malade, pris au piège dans un cycle de la misère des effets secondaires et des effets de sevrage.
worstpills
http://www.worstpills.org/public/page.cfm?op_id=5
en traduction google : http://translate.google.com/translate?hl=fr&langpair=en%7Cfr&u=http://www.worstpills.org/public/page.cfm%3Fop_id%3D5
Induits par les médicaments, la dyskinésie tardive est développé chez 73000 adultes âgés; cette condition est la plus grave et la commune de réactions indésirables aux médicaments antipsychotiques, et il est souvent irréversible. La dyskinésie tardive se caractérise par des mouvements involontaires du visage, des bras et des jambes. Environ 80% des personnes âgées reçoivent les médicaments antipsychotiques n’ont pas de la schizophrénie ou d’autres conditions qui justifient l’utilisation de ces médicaments puissants, un si grand nombre de ces patients ont de graves effets secondaires de médicaments qui ont été prescrits à tort. (Voir la liste des médicaments qui peuvent causer Dyskinésie tardive ou d’autres troubles du mouvement.)
Induits par les médicaments, le parkinsonisme s’est développée dans 61000 adultes âgés également dues à l’utilisation de médicaments antipsychotiques tels que l’halopéridol (HALDOL), la chlorpromazine (THORAZINE), la thioridazine (MELLARIL), trifluoperazine (STELAZINE), et fluphénazine (PROLIXIN). Il existe d’autres parkinsonisme Inducteurs de la drogue, tels que le métoclopramide (REGLAN), prochlorperazine (COMPAZINE), et promethazine (PHENERGAN), prescrits pour des problèmes gastro-intestinaux. (Voir la liste des médicaments qui peuvent causer parkinsonisme.)
Un homme de 58 ans développe le parkinsonisme du aux drogues antipsychotique employée pour traiter son problème « d’entrailles irritables (douleurs intestinales »
Larry, un homme autrement en bonne santé de 58 ans avec la diarrhée pensée pour être dû « au syndrome irritable d’entrailles, » a été donné Stelazine, un tranquillisant antipsychotique puissant « à calmer en bas » de sa région intestinale. Stelazine n’est pas même approuvé pour traiter de tels problèmes médicaux. Pendant six mois après avoir commencé Stelazine, le parkinsonisme grave développé par Larry et a été commencé sur la L-dopa, une drogue pour traiter le :maladie de Parkinson. Vraisemblablement, le docteur n’a pas réalisé que le parkinsonisme était induit par la drogue, et le Stelazine suite. Pendant sept années, Larry a pris les deux drogues. Alors un neurologue spécialisé dans le :maladie de Parkinson a vu Larry, a identifié la vraie cause de son problème, arrêtée le Stelazine, et lentement a retiré la L-dopa au-dessus d’un semestre. Larry grave, parkinsonisme de neutralisation s’est dégagé complètement.
Comme mentionné ci-dessus, 61.000 adultes plus âgés développent le parkinsonisme drogue-induit tous les ans. Au moins 80% d’entre eux, comme Larry, devrait jamais n’avoir été mis sur les drogues causant le parkinsonisme en premier lieu. En outre, comme dans la situation de Larry, une grande proportion de ces personnes ont des médecins qui pensent que leur parkinsonisme s’est développé spontanément.
Les médecins non seulement ne suspectent pas qu’il soit provoqué par une drogue telle que Stelazine, ou d’autres drogues antipsychotiques (Reglan, Compazine, ou Phenergan), mais ils ajoutent une deuxième drogue pour traiter la maladie qui a été provoquée par la première drogue.
Le même neurologue qui « a guéri » Larry de son parkinsonisme drogue-induit a vu, depuis juste trois années, 38 autres patients présentant le parkinsonisme drogue-induit et 28 avec le dyskinesia tardive drogue-induit.
Aucune de ces personnes n’était psychotique, l’une justification pour les médicaments antipsychotiques. Les raisons les plus communes pour l’usage des drogues induisant le parkinsonisme étaient l’inquiétude chronique et des plaintes gastro-intestinales. Le coupable le plus fréquent (dans 19 de ces 39 patients) était le metoclopramide (REGLAN), habituellement prescrit pour la brûlure d’estomac, ou pour la nausée et le vomissement. Les médecins prescrivent souvent Reglan avant d’essayer d’autres méthodes plus conservatrices et plus sûres. D’autres drogues qui ont apporté sur le parkinsonisme ont inclus Compazine, Haldol, et Thorazine
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Docteur Vernon Coleman
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Le site santé du docteur Vernon Coleman en traduction google
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En France c’est bien pire !
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Nous, soussignés, demandons à l’Australian Therapeutic Goods Administration (TGA) d’interdire immédiatement le zolpidem, la zopiclone et tous les autres non-benzodiazépines hypnotiques pour le traitement de l’insomnie et d’autres troubles associés au sommeil.
. Zolpidem est l’un des plus fréquemment prescrit hypnosedatives dans le monde. En Australie en 2006, à elle seule, environ 1,2 millions de boîtes de Stilnox (le plus populaire marque de somnifères contenant zolpidem) ont été dispensés, ce qui en fait le deuxième plus couramment prescrits sommeil comprimé dans le pays.
Toutefois, d’après les nouvelles données suggèrent que la commercialisation Stilnox et d’autres dits «à la drogue » (qui comprend aussi la zopiclone et zaleplon) sont associées à une gamme d’effets neurologiques et psychiatriques, y compris la marche du sommeil, le sommeil pendant la conduite, en mangeant et pendant le sexe .
Les autres effets secondaires rapportés des hallucinations, des cauchemars, la somnolence diurne et fogginess, sérieux à court terme des pertes de mémoire, dépression grave, la perte de poids, fatigue, perte de concentration, nervosité, la confusion, l’anxiété et les attaques de panique, altéré la personnalité, une perte d’inhibitions sexuelles , La paranoïa, le délire, la perte de la pensée rationnelle, de pannes, de l’amnésie, de la personnalisation, la toxicomanie, l’auto-mutilation, des épisodes psychotiques et des comportements criminels.
Il ya également eu un nombre important de rapports en Australie et à l’étranger des patients connaissent une forte idées suicidaires, ainsi que plusieurs rapports de tentatives de suicide, les accidents occasionnant la mort et achevé ‘suicides’.
Beaucoup de ces effets secondaires sont susceptibles d’avoir un impact non seulement sur l’individu de prendre le médicament / s, mais sur d’autres membres du public ainsi – en particulier dans le cas de réactions indésirables comme les troubles du sommeil au volant.
Il a été rapporté que Stilnox est aussi couramment utilisé comme drogue récréative, la prendre avec les utilisateurs pour ses hallucinogènes modifient l’activité mentale et les effets.En outre, des rapports récents que le zolpidem a réussi à se réveiller les patients de longue durée comas doit sûrement alerter la TGA sur le fait que le zolpidem n’est pas un sommeil médicaments.
Manifestement, les effets secondaires potentiels du zolpidem et zopiclone l’emportent largement sur les avantages, en particulier lorsqu’il existe des produits de remplacement sur le marché sous la forme d’benzodiazapenes, et quand il ya beaucoup d’autres remèdes et des thérapies à la disposition du grand public pour le traitement de l’insomnie .
al. Alors que les fabricants de médicaments en rapport avec le Stilnox et ont été en mesure de classer un grand nombre des effets secondaires graves qui se sont présentés au cours des essais cliniques dans le cadre de la trompeusement anodines terme «complexe du sommeil liés au comportement », plusieurs autres effets secondaires que les membres du public ont déclaré avoir subi Ne pourrait jamais être signalé par le biais de témoignages anecdotiques, comme il serait évidemment hautement immoral et dangereux de reproduire ces situations dans un essai clinique contrôlé.Par conséquent, nous pensons que le TGV doit commencer à prendre au sérieux les milliers de rapports qui ont été fait de la dangereuse et parfois mortelle des réactions à ces médicaments.
Both zolpidem and zopiclone have been listed on the WHO Drugs Schedule 5 Drugs of Dependence and Abuse since 2002. Les deux zolpidem et zopiclone ont été cotées à la drogue OMS annexe 5 de la drogue et l’abus de dépendance depuis 2002. Unfortunately, as Australian doctors have not been alerted to this fact, these drugs are far more readily prescribed in Australia than in the UK, Europe and Canada. Malheureusement, comme les médecins australiens n’ont pas été alertés sur ce fait, ces médicaments sont beaucoup plus facilement prescrits en Australie qu’au Royaume-Uni, en Europe et au Canada.
Nous sommes fermement convaincus que les récentes tentatives de la TGA pour augmenter les avertissements sur les dangers potentiels de ces médicaments ne vont pas assez loin, pour alerter le grand public sur les graves et potentiellement dévastateur des effets secondaires de ces médicaments peuvent causer, elles ne permettent pas de s’acquitter du mandat de la TGA Pour «assurer la qualité, sécurité et efficacité des médicaments en Australie ».
Nous exhortons le TGA d’agir conformément à son mandat de protéger le public en général australiennes interdisant immédiatement par le zolpidem, la zopiclone et autres non-benzodiazépines hypnotiques pour le traitement de l’insomnie et d’autres troubles associés au sommeil.